mardi 2 octobre 2012

Pourquoi un nouveau traité européen ?


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Nouvel Observateur]

L'examen du traité budgétaire européen démarre mardi à l'Assemblée nationale et aboutira au vote d'une loi organique. Mais comment en est-on arrivé là ?

Ce n’est pas la première fois que l'Union européenne cherche à renforcer la discipline budgétaire de ses membres. Le traité de Maastricht sur la monnaie unique (septembre 1992), soumis à référendum par François Mitterrand, leur interdit ainsi un déficit de leurs comptes publics supérieur à 3%. Très vite, les Etats s’affranchissent de la règle. En 2003, arguant d’une conjoncture morose, Jacques Chirac et le chancelier Gerhard Schröder plaident à Bruxelles l’impossibilité de respecter une règle, constamment violée depuis par la France. Avec la crise de 2007 puis la crise de la dette souveraine qui fait exploser les critères de Maastricht, l’Allemagne, revenue à meilleure fortune, décide un solennel coup d’arrêt.
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Quiz: connaissez-vous le pacte budgétaire européen?


Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

Où a été signé ce texte qui sera examiné au Parlement à partir du 2 octobre? Quelle limite fixe-t-il au déficit structurel d'un pays? Testez vos connaissances sur ce traité controversé en vingt questions.

Très contesté en France, notamment par une partie de la gauche, le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), alias «pacte budgétaire», conclu par les Etats membres de l'Union européenne sous l'impulsion notamment de Nicolas Sarkozy et d'Angela Merkel, arrive au Parlement le 2 octobre. Un traité qui, contrairement à celui de Maastricht en 1992 ou à la Constitution européenne en 2005, ne sera pas soumis à référendum... ce qui n'empêche bien sûr pas les Français d'avoir un avis sur la question. Connaissez-vous les dispositions exactes de ce traité?
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64% des Français favorables au traité budgétaire européen


Infographie : F. Descheemaekere

[Les Echos]

Selon un sondage BVA, 72 % des Français plébiscitent également la règle d'or interdisant aux Etats de la zone euro d'avoir un déficit public supérieur à 0,5% du PIB.

Près de deux Français sur trois (64%) voteraient en faveur du traité budgétaire européen s'il était soumis à référendum, contre 36% qui le rejetteraient, selon un sondage BVA publié lundi par Le Parisien/Aujourd'hui en France. Même approbation concernant la règle d'or prévue dans le traité et interdisant aux Etats de la zone euro d'avoir un déficit public supérieur à 0,5% du PIB : 72% y sont favorables et 25% s'y opposent, 3% étant sans opinion. Dernier enseignement de cette enquête : une courte majorité (52%) n'est pas d'accord avec l'idée que « l'instauration de cette règle d'or ne serait pas démocratique,
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Ecrasée par l'austérité, la zone euro s'enfonce dans le chômage


Infographie : F. Descheemaekere

[La Voix du Nord]

Symptôme de la grave crise que traverse l'Europe, le chômage bat record après record et touche désormais plus de 18 millions de personnes dans la seule zone euro, au moment où les politiques d'austérité suscitent une forte contestation.

 Le chômage s'est établi à 11,4% en août dans l'Union monétaire, a indiqué Eurostat lundi. Cela correspond à 18,19 millions de personnes sans emploi dans la zone euro, soit 34.000 de plus en un mois. Ce chiffre masque toutefois une hausse considérable du nombre de demandeurs d'emploi récemment, puisqu'il était de 18,002 millions lors de la première évaluation faite par Eurostat pour le mois de juillet. Il s'agit dans tous les cas d'un niveau record. Ces chiffres sont "tout à fait inacceptables", a réagi Jonathan Todd, le porte-parole du commissaire européen en charge de l'Emploi, László Andor.
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Plus de souplesse dans la rigueur, SVP


[Presseurop / El País Madrid]

Marqués par le souci du retour à l’équilibre, les budgets présentés ces jours-ci par plusieurs pays annoncent des temps encore plus durs, voire une récession. Pour sortir du cercle vicieux déficit-rigueur, il faut assouplir les limites du déficit, estime le directeur de Slate.fr.

La France à son tour vient de présenter un budget d’austérité. Un effort de 37 milliards d’euros pour ramener le déficit public dans la limite des 3%, obligation que se sont donnés les pays membres de la zone euro. Alors que l’activité a déjà sérieusement ralenti, les programmes français, italien, espagnol et portugais, freinant ensemble, ne peuvent pas ne pas conduire à une année 2013 plus difficile encore que 2012, avec  son chômage record. Résorber le chômage devrait être la priorité absolue. Les récentes manifestations en Espagne, l’apparition en Grèce d’un parti véritablement néonazi, la montée dans de larges fractions de l’opinion européenne  d’un sentiment anti-européen : rien n’y fait. De plus en plus d’économistes pourtant, dont Paul Krugman, prix Nobel d’économie et éditorialiste au New York Times, assure qu’ajouter de l’austérité à l’austérité ne peut que conduire l’Europe non à redémarrer mais au contraire à s’appauvrir.
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Jacques Attali: Et maintenant, l'Amérique...


Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

A moins de progrès technologique miraculeux, ou d’une économie de guerre, un effondrement de la société américaine s’annonce. Nul, en Europe, n’aurait rien à y gagner.

Depuis trois ans, les Américains ont réussi à faire croire qu’il n’y avait plus de crise qu’en Europe. Et mieux, même, que l’Europe en était la seule cause, sans vouloir admettre que les désordres financiers ont commencé avec l’endettement excessif des ménages américains, et avec la titrisation de ces emprunts, sans vouloir aussi reconnaître que, alors que l’Europe mettait en place, à grand peine, les premiers éléments d’une gouvernance adaptée à la mondialisation, et commençait à maîtriser ses dettes publiques, la faiblesse de la démocratie américaine laissait augmenter les dépenses et diminuer les recettes, dans des proportions inconnues dans l’Histoire.
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Un quart des véhicules vendus dans le monde l'est en Chine


Photo : F. Descheemaekere ©   

[Le Monde.fr] 

Près de 25% des ventes de voitures dans le monde concerne le seul marché chinois, désormais le plus important au monde, devant les Etats-Unis, selon l'OICA. En marge du Mondial de l'Automobile de Paris, l'Organisation internationale des constructeurs d'automobiles (OICA) a présenté ses toutes dernières statistiques concernant le marché automobile mondial.

Patrick Blain, son Président, a présenté les chiffres actualisés du parc de véhicules mondial, arrêtés en 2010. Au total, 1,1 milliard de voitures circulent dans le monde, désormais réparties équitablement entre les pays riches (Europe et Amérique du nord) et ceux en voie de développement. En 20 ans, la part du parc nord-américain est passée de 35% à 25% et celle de l'Europe de 29% à 23%. Au contraire, celle de l'Asie a progressé de 9 à 21%. En nombre de voitures en circulation, les États-Unis sont largement en tête, représentant 23,2% du parc mondial à eux-seuls.
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