mardi 19 juin 2012

Merkel isolée sur la scène internationale - Pour sauver l’euro, le monde se tourne vers une Allemagne réticente


Infographie : François Descheemaekere
Merkel's International Isolation - World Turns to Unwilling Germany to Save the Euro

[Spiegel Online]

The euro is in trouble and only Germany can fix it. That appears to be the consensus as Chancellor Merkel attends this week's G-20 summit in Mexico. So far, she has stubbornly opposed most crisis solution proposals coming from Brussels. But the risks are now so great that she may soon have to backpedal. 

There will be several issues on the agenda when the heads of the 20 leading industrialized nations meet in Los Cabos, Mexico on Monday; the fight against youth unemployment, protecting the global environment and free trade. These are all problems that are of "critical importance," and not just for German Chancellor Angela Merkel. But the chancellor knows that, once again, all of these issues will be swept aside and the discussions -- during meetings and dinners alike -- will focus primarily on the euro. "Let's not kid ourselves," Merkel said with a sigh in German parliament last week. Europe's debt crisis will be the "central topic" of the summit meeting, as has so often been the case in recent months.
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G20 : l'Europe sommée d'agir contre la crise de la dette


Infographie : François Descheemaekere
[Le Nouvel Observateur avec AFP]

Les Etats-Unis et les pays émergents s'inquiètent du manque de croissance en Europe. Aucune leçon à recevoir "sur la façon de gérer l'économie", répond Barroso.

Les dirigeants du G20 ont cherché lundi 18 juin à Los Cabos, au Mexique, à ramener un peu de confiance dans l'économie mondiale. Face à des marchés toujours sceptiques, ils assurent que tout serait mis en oeuvre pour retrouver croissance et stabilité, y compris en Europe. Le contexte est difficile car les places financières, d'abord soulagées par une victoire électorale de la droite en Grèce qui devrait permettre de former un gouvernement de coalition favorable à l'euro, ont renoué lundi avec le pessimisme, prenant l'Espagne pour cible.
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G20 : ce que chacun doit faire


[Telos]

Eric Chane, Chef économiste du Groupe AXA

On a beaucoup travaillé depuis la première réunion des chefs d’Etat du G20 à l’initiative de la France et du Royaume-Uni en 2008. On a entrepris des réformes de fond touchant à la régulation des banques et des marchés financiers. Mais les fruits de ces réformes, politiquement et socialement coûteuses, pourraient tourner à l’aigre si l'asymétrie monétaire n'était pas traitée. Les Etats-Unis, la zone euro et la Chine ont chacun leur rôle à jouer pour le réduire et ainsi parvenir à un équilibre plus stable. En effet, plus de la moitié de l'économie mondiale est, directement ou indirectement, influencée par la politique monétaire américaine. Une grande partie de l’Asie, de l'Amérique latine et du Moyen-Orient appartient à une vaste zone dollar de fait.
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Les ambivalences du Mexique, puissance régionale et démocratie fragile


Infographie : François Descheemaekere
[Slate.fr]

Le Mexique, qui héberge le sommet du G20, entend montrer sa volonté de jouer dans la cour des grands. Malgré ses nombreux atouts, une série de handicaps alourdissent ses ambitions.

Lundi et mardi, le chef de l’Etat mexicain Felipe Calderon accueille ses homologues des pays membres du G20, pour un sommet qui se tiendra dans la station balnéaire de Los Cabos en Basse Californie. La crise européenne des dettes souveraines —les situations grecque et espagnole en particulier— domineront évidement la rencontre, même si le chef d’Etat mexicain, hôte et président de ce G20 depuis décembre, a reconnu samedi ne pas espérer de décision majeure à ce sujet (attendues plutôt lors du sommet européen de la fin juin). Mais Calderon entend élargir le débat aux répercussions de cette crise sur l'économie mondiale. Les grands pays émergents —au premier rang desquels la Chine, dont la croissance a décéléré à 8,1% au premier trimestre— surveillent en effet l’état de santé de l’Europe avec une inquiétude croissante, craignant pour leur propre essor économique, et attendent des réponses rassurantes. Mexico orientera les discussions dans ce sens, et il a quelque autorité pour cela.
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GEAB N°66 est disponible! Alerte Rouge / Crise systémique globale - Septembre-Octobre 2012 : Quand les trompettes de Jericho sonneront 7 fois pour le monde d'avant la crise


[LEAP – Laboratoire Européen d’Anticipation  Politique]

- Communiqué public GEAB N°66 (18 juin 2012) -

L'évolution des événements mondiaux se déroule conformément aux anticipations élaborées par LEAP/E2020 au cours des récents trimestres. L'Euroland est enfin sorti de sa torpeur politique et du court-termisme depuis l'élection de François Hollande (1) à la tête de la France et le peuple grec vient de confirmer sa volonté de résoudre ses problèmes au sein de l'Euroland (2) démentant ainsi tous les « pronostics » des médias anglo-saxons et des eurosceptiques. A partir de maintenant, l'Euroland (en fait l'UE moins le Royaume-Uni) va donc pouvoir aller de l'avant et se doter du véritable projet d'intégration politique, d'efficacité économique et de démocratisation sur la période 2012-2016 comme LEAP/E2020 l'a anticipé en Février dernier (GEAB N°62).
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Energies renouvelables : 12,4 % de la consommation énergétique de l'UE en 2010


Infographie : François Descheemaekere
[Fenêtre sur l'Europe]

En 2010, l'énergie provenant de sources renouvelables a représenté, selon les estimations1, 12,4 % de la consommation finale brute d’énergie de l’UE, contre 11,7 % en 2009 et 10,5 % en 2008. La directive de 2009 sur l'énergie renouvelable a fixé des objectifs pour chacun des États membres de telle sorte que dans l'UE, les énergies renouvelables atteignent 20 % du total de la consommation énergétique d'ici à 2020. Les objectifs individuels des États membres tiennent compte des situations de départ différentes ainsi que du potentiel d'énergies renouvelables et des performances économiques de chaque État membre.
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De plus en plus de PME françaises peinent à accéder au crédit


Infographie : François Descheemaekere
[Euractiv]

Les patrons des petites et moyennes entreprises françaises s'inquiètent de plus en plus de la situation économique de l'Hexagone et déplorent le durcissement des conditions de crédit.

La crise que traverse l'Europe frappe notamment les petites et moyennes entreprises. 82% des chefs d'entreprises ayant entre 10 et 500 employées se disent inquiets de la situation économique de la France, indique le baromètre trimestriel de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) et du cabinet de conseil KPMG, publié lundi 18 juin. En mars 2012, ce taux s'élevait à 69%. Les entrepreneurs sondés déplorent par ailleurs d'avoir de plus en plus de mal à accéder au crédit. Alors que les besoins de financement des PME ont augmenté depuis mars, 73% des patrons estiment que les banques ont durci les conditions d'accès au crédit contre 68% dans le précédent baromètre.
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