lundi 8 octobre 2012

Erasmus en danger : gommer la frontière entre carrière et plaisir


Infographie : F. Descheemaekere
[Cafébabel]

Il n’y a plus d’argent pour Erasmus. Ce mois-ci, certains projets du Fond Social Européen ne seront pas couverts. Même si une rectification du budget, prévue le 23 octobre 2012, devrait le sauver, le destin du programme reste plus que jamais incertain. A une époque où l’argent est compté, seule une définition claire des objectifs d’Erasmus et de ses réelles incidences sur la carrière des étudiants pourraient permettre sa prospérité.

 « Dès la semaine prochaine, le programme Erasmus aura terminé ses fonds », c’est ce qu’a annoncé le président de la commission des budgets du Parlement européen, Alain Lamassoure. La nouvelle tombe alors que la célébration des 25 ans du programme d’échange étudiant mis en place en 1987 vient de marquer un tournant dans son histoire . L’eurodéputé explique que « le fonds social européen est en cessation de paiement depuis le début du mois et ne peut plus effectuer de remboursements aux États. La semaine prochaine, ce sera le tour d’Erasmus, le programme pour les étudiants, et à la fin du mois, le programme pour la recherche et l’innovation n’aura plus d’argent. »  C’est un coup dur pour ceux qui s’apprêtent à partir à l’étranger dans les prochains mois. D’après Lamassoure, ceux ne sont pas les accusations portées réciproquement par les institutions européennes et les gouvernements nationaux, coupables d’avoir adopté un comportement à la limite de l’ « absurdité », qui va apporter du réconfort.
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Les PME en panne de stratégie à l’export


[Les Echos]

Trop opportunistes, les exportateurs français préfèrent la méthode du coup par coup à une stratégie définie privilégiant le long terme. C’est la conclusion d’une étude réalisée auprès de 800 entreprises par le cabinet conseil en développement international Salvéo pour le compte de l’association d’entrepreneurs ETHIC.

Preuve qu’il n’y a pas assez de réflexion stratégique, « les zones proches géographiquement sont privilégiés aux marchés en forte croissance ».  L’enquête fait d’ailleurs apparaître que beaucoup d’exportateurs n’ont pas de démarches véritablement ciblées, 67 % d’entre eux « se contentant de saisir des opportunités en participant à des salons ou en répondant aux contacts entrants ». Quand elles prospectent sur des marchés étrangers, le tiers des entreprises le font depuis la France. Les VIE (Volontariat International en Entreprise) sont « sous-utilisés » (15 % de répondants) alors qu’ils pourraient constituer un bon moyen d’appréhender sur place un pays.
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Les régions d’Europe les plus riches veulent leur indépendance


Infographie : F. Descheemaekere

Europe’s Richer Regions Want Out

[The New York Times]

CATALONIA may be the catalyst for a renewed wave of separatism in the European Union, with Scotland and Flanders not far behind. The great paradox of the European Union, which is built on the concept of shared sovereignty, is that it lowers the stakes for regions to push for independence.

While a post-national European Union may be emerging out of the euro zone crisis, with a drive for more fiscal union and more centralized control over national budgets and banks, the crisis has accelerated calls for independence from member countries’ richer regions, angry at having to finance poorer neighbors. Artur Mas, the Catalan president, recently shook Spain and the markets with a call for early regional elections and promised a referendum on independence from Spain, although Madrid considers it illegal. Scotland is planning an independence referendum for the autumn of 2014. The Flemish in Flanders have achieved nearly total autonomy, both administrative and linguistic, but
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Près de 70% des personnes ayant un emploi dans l'UE27 travaillaient dans le secteur des services


Infographie : F. Descheemaekere

[Fenêtre sur l'Europe]

Selon la dernière enquête sur les forces de travail, près de 70% des personnes ayant un emploi (qui incluent à la fois les salariés et les travailleurs indépendants) dans l'UE27 travaillaient dans le secteur des services en 2011, contre 62% en 2000. Les services marchands1, tels que le commerce, les transports, les activités financières, etc. regroupaient 39% des personnes ayant un emploi en 2011, tandis que les services principalement non-marchands, tels que l'administration publique, l'éducation, la santé, etc. en représentaient 30%. Les secteurs de l'industrie et de la construction comptaient ensemble 25% des personnes ayant un emploi et l'agriculture 5%.

Ces informations proviennent d'un rapport2 publié par Eurostat, l’office statistique de l'Union européenne, basé sur les résultats 2011 de l’enquête européenne sur les forces de travail (EFT). Cette enquête fournit des données sur l'emploi et le chômage, ainsi que sur un large éventail d'autres indicateurs relatifs au marché du travail, dont une sélection est présentée dans ce communiqué de presse. Il convient de noter que les données de l'EFT se réfèrent à la population résidente et que, par conséquent, les résultats de l'EFT concernent le pays de résidence des personnes ayant un emploi, plutôt que le pays de leur lieu de travail.
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L'idée d'un budget propre à la zone euro fait son chemin


Infographie : F. Descheemaekere

[20minutes.fr]

Le débat sur la création d'un budget séparé pour les pays de la zone euro prend de l'ampleur dans la perspective de la réunion du Conseil européen qui se tiendra ce mois-ci et l'idée suscite moins d'opposition que beaucoup ne le pensaient a priori, ont déclaré des diplomates.

Dans un article non sourcé à paraître lundi dans le Financial Times Deutschland, un budget d'une vingtaine de milliards d'euros, représentant 0,2% environ du PIB de la zone euro, serait ainsi à l'étude. La contribution de l'Allemagne se monterait à un peu moins de six milliards d'euros par an, rapporte-t-il. Ceux qui avaient été conviés à un dîner privé organisé ces derniers jours pour les ambassadeurs à Bruxelles de la Grande-Bretagne, du Danemark, des Pays-Bas et de la Finlande ont été surpris de constater l'existence d'un degré élevé de consensus à ce sujet. «Je ne dirais pas qu'il y avait un soutien sans faille mais on avait vraiment le sentiment que c'était une idée qu'il fallait examiner plus en détail», a dit un diplomate informé des discussions qui eurent lieu lors de ce dîner.
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Le ralentissement de la Chine tire la croissance de l’Asie de l’Est vers son plus bas niveau depuis 11 ans


Infographie : F. Descheemaekere
East Asia Growth Seen at 11-Year Low on China Slowdown

[Bloomberg]

The World Bank said policy makers in Asia’s emerging economies have room to provide more fiscal stimulus as China’s slowdown drags the region’s growth to an estimated 11-year low in 2012.

Growth in developing East Asia, which excludes Japan and India, will probably ease to 7.2 percent from 8.3 percent in 2011, the Washington-based lender said in a report today. That is the slowest pace since 2001, according to World Bank data, and lower than a forecast in May of 7.6 percent. The International Monetary Fund is set to reduce its global forecast for this year tomorrow at an annual meeting in Tokyo where officials will tackle a slowdown triggered by Europe’s sovereign-debt crisis.
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Chine: une perspective de croissance revue à la baisse par la Banque mondiale


Infographie : F. Descheemaekere

[latribune.fr]

Pour la Chine, la Banque mondiale a revu sa prévision de croissance à la baisse pour cette année. L'institution craint les effets négatifs d'une aggravation de la crise européenne dans toute la région Asie du Sud Est - Pacifique. Mais des signes se révèlent plus encourageants pour 2013.

La croissance chinoise risque de passer sous la barre symbolique des 8% La Banque mondiale indique ce lundi prévoir une hausse de 7,7% du produit intérieur brut chinois pour cette année. Une estimation revue à la baisse, puisque dans sa précédente prévision, l’organisme tablait sur une croissance de 8,2% contre 9,3% observés l’an dernier. Au deuxième trimestre, l’économie du pays n’a progressé “que” de 7,6%, soit le plus mauvais niveau depuis trois ans. Cette situation ferait suite, “ aux mesures prises l’année dernière pour ralentir les investissements dans l’immobilier“, indique le rapport. Ces mauvais chiffres étaient corroborés par d’autres indicateurs. Pour le mois d’août, par exemple, l'enquête mensuelle HSBC (indépendante) auprès des directeurs d'achats faisait état d’un indice PMI manufacturier à 47,6, son plus bas niveau depuis mars 2009, contre 49,3 en juillet. Un indice supérieur à 50 marque une expansion de l'activité manufacturière, et une valeur en dessous de ce seuil une contraction. 
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