jeudi 6 septembre 2012

Bonne nouvelle pour la zone euro, la crise touche l'Allemagne


Infographie : F. Descheemaekere
[La Tribune]
 
Le fait que l'Allemagne voit à son tour son moteur économique ralentir sérieusement oblige les leaders de la zone euro à agir pour trouver une solution concrète pour réduire les écarts de taux, recapitaliser le système bancaire, défendre la monnaie unique, relancer la croissance et faire baisser le chômage. 

En cette fin d'été, la gestion de la crise de la zone euro a pris une autre dimension. L'année dernière encore, « contagion » faisait partie du vocabulaire obligé des leaders européens. Il fallait à tout prix éviter que les problèmes de la Grèce ne se communiquent aux autres maillons faibles de la zone. Aujourd'hui, on n'en parle plus. En effet, après le Portugal, l'Italie, l'Espagne, l'Autriche, les Pays-Bas, la France, la contagion est devenue une réalité même en Allemagne.
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Semaines décisives pour la monnaie unique


Infographie : F. Descheemaekere
[Le Monde]
 
Sur le front de l'euro, la rentrée a un nom, un seul : Mario Draghi. L'homme ne se départira pas, soyons-en sûrs, de cet élégant sourire en coin ni d'une courtoisie qui sont sa manière d'afficher calme et sérénité par gros temps. Mais l'avenir de la monnaie unique est plus que jamais entre les mains du président de la Banque centrale européenne (BCE). 

C'est plutôt rassurant : cet Italien est un vrai européen - et, par les temps qui courent, l'espèce est rare, très rare, chez les dirigeants des pays de l'Union. M. Draghi a indiqué la semaine dernière à l'hebdomadaire allemand Die Zeit qu'il était prêt à prendre "des mesures exceptionnelles" pour sauver l'euro. En clair, la BCE va relancer un programme d'achat de Bons du Trésor pour soulager les deux grands pays de l'UE qui ont le plus de mal à se financer sur le marché : l'Espagne et l'Italie. Il a raison. Madrid et Rome ont pris des décisions courageuses pour traiter au fond certaines des pathologies les affectant.
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Le marasme du secteur automobile atteint l’Allemagne


Infographie : F. Descheemaekere
Europe car slump arrives in Germany
 
[Deutsche Welle]

Germany's car market shrank in August compared with the same month a year ago, ending of almost a year of booming sales. But the country's auto makers offset the losses with rising overseas exports.

The German auto market, which is Europe's biggest, contracted by 4.7 percent in August, as Germans bought 10,645 fewer cars than in the same month of 2011, the Association of International Motor Vehicle Manufacturers (VDIK) said Tuesday. New car registrations in Germany came in at 226,500 last month, increasing total sales to 2.1 million cars so far this year. German car manufacturers felt the impact of shrinking markets in Europe, but countered the problem with rising overseas' sales, according to August sales figures released by the Association of the German Automobile Industry (VDA) Tuesday.
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40.000 à 80.000 emplois menacés dans l'automobile en Europe


Infographie : F. Descheemaekere
[Challenges]
 
Selon une étude du cabinet Roland Berger, les constructeurs automobiles pourraient avoir à fermer 5 à 10 usines qui tournent au ralenti. Et Renault comme Peugeot sont en première ligne.

A quelques jours de la remise du rapport commandé par Bercy à Emmanuel Sartorius pour s’assurer que Peugeot est réellement en mauvaise santé, voici une étude qui risque de faire un peu de bruit. Le cabinet Roland Berger y fait le point sur les surcapacités européennes de l’industrie automobile. Un document qui pulvérise le chiffre communément employé de 20% de surcapacité. Selon l’étude, le segment le plus touché par la crise est le milieu de gamme. Un segment majoritaire en Europe. Sur ces modèles-là, l’excédent de capacités frôle les 40% chez Renault, Peugeot, Fiat et Ford.  L’origine du mal ?
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Allemagne : L’adieu au nucléaire ressuscite le charbon


Infographie : F. Descheemaekere
[Presseurop / Wprost Varsovie]
 
Au lieu de provoquer une explosion des “énergies vertes”, la sortie du nucléaire annoncée par Angela Merkel en 2011 va entraîner la construction de nouvelles — et très polluantes — centrales au charbon. Une option qui ne déplaît pourtant pas aux écologistes.

Quand l’un de nos voisins allemands commence une déclaration par : "Les Allemands ont le droit de ...", cela paraît toujours inquiétant. De quel droit s'agit-il donc ? Et bien de celui d'empoisonner l'environnement ! – soutiennent les experts de la Fondation Heinrich Böll dans un récent rapport. L'Allemagne, ayant suffisamment réduit ses émissions de dioxyde de carbone durant les années passées, devrait pouvoir désormais les augmenter.
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La Chine recule pour la première fois dans le classement des pays les plus compétitifs


Infographie : F. Descheemaekere
Competitiveness ranking sees rare decline for China
 
[China Daily]

China's global competitiveness ranking declined for the first time in 2012 after seven years of steady progress.

Experts said the news is a warning to Beijing that it needs to effectively increase education and innovation investment and speed up market-oriented reform. In the Global Competitiveness Report 2012-13, released on Wednesday, the Switzerland-based World Economic Forum said China's competitiveness ranking dropped from the world's 26th in 2011 to 29th this year, its first decline since 2005. For the fourth straight year, Switzerland was ranked No 1, and this year, it is followed by Singapore. Hong Kong and Japan are also on the top-10 list.The report's competitiveness ranking is based on the Global Competitiveness Index (GCI), calculated by drawing together public and private data in 12 key categories, including institutions, infrastructure, macroeconomic environment and innovation.
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73,3 millions de jeunes sans emploi en 2017 dans le monde


Infographie : F. Descheemaekere
[Le Figaro.fr]
 
Sous l'effet de la crise européenne, l'Organisation internationale du travail prévoit une dégradation du chômage des jeunes dans le reste du monde.

Une nouvelle fois, l'Organisation internationale du travail (OIT) alerte sur les effets désastreux de la crise sur le chômage des jeunes. Se livrant à un exercice par nature difficile, du fait des très grandes disparités entre les pays, liées aux divergences des systèmes éducatifs, à l'existence ou non de filets sociaux ainsi qu'au poids de l'économie informelle, l'OIT prévoit une hausse du taux de chômage mondial des 15-24 ans à 12,9% en 2017, contre 12,7% cette année. Soit un nombre total de 73,3 millions de jeunes. En cause, l'effet de la crise européenne, relève l'organisme international, qui se propage des économies développées aux économies émergentes. «Les répercussions se font sentir partout, notamment en Asie, où jusqu'à présent les jeunes étaient épargnés», explique l'expert de l'OIT, Ekkehard Ernst. Fait inédit, le chômage commence à augmenter en Chine.
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