jeudi 25 août 2011

La santé, victime de la crise en Grèce

La Grèce est en crise, ce n’est malheureusement plus une nouveauté. Les plans de sauvetage qui se succèdent livrent des pans entiers de l’économie à la solde du secteur privé, comme la Poste, les aéroports ou encore l’électricité. Quant au secteur public, il doit et va réduire drastiquement ses dépenses, donc le nombre de fonctionnaires ainsi que leurs salaires. Un secteur est particulièrement touché, celui de la santé. Historiquement, le service public des soins ne rapporte pas d’argent, il est même généralement en déficit. Ce qui n’empêche pas le gouvernement de vouloir rendre ce secteur rentable, au même titre qu’une quelconque entreprise.
Durement encadré par les impératifs de la Troïka, surnom donné par la population à la Banque Centrale Européenne (BCE), le Fonds Monétaire International (FMI) et l’Union Européenne (UE), la Grèce n’a d’autres choix que d’appliquer les réclamations de ses créanciers. Pourtant, à contre-courant des plans de réduction des dépenses drastiques, Christine Lagarde, nouvelle patronne du FMI, vient de mettre en garde les Etats contre une austérité trop brutale. Un véritable désaveu pour les politiques européennes.
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