mercredi 17 août 2011

La zone euro malade d’elle-même….

Après avoir longtemps tergiversé, les chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro se réunissaient le 21 juillet pour régler la question de la dette grecque. La question des finances publiques grecques constitue un casse-tête pour les grands argentiers de l’euro. Pas spécialement en raison de la possibilité d’un défaut qui serait le seul fait de l’Etat grec. Après tout, la Grèce ne représente pas grand-chose, d’un point de vue économique, au sein de l’Union européenne.

La raison d’être de cette agitation tient davantage à l’existence d’une profonde fracture au sein de la zone euro. Cette fracture révèle une contradiction entre deux groupes de pays. D’un côté, les pays vertueux, comme l’Allemagne et les Pays-Bas, adeptes de la rigueur budgétaire et des exportations grâce à un secteur industriel compétitif. De l’autre, les pays du Sud de l’Europe (en ce compris, la France) qui privilégient une croissance tirée par la consommation interne et/ou l’investissement public. En dépit des communiqués de circonstances, le sommet du 21 juillet n’a apporté aucune solution durable aux maux dont souffre la Grèce.
Lire dans agoravox.fr
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