mercredi 14 décembre 2011

Depuis Maastricht, en 1992, le sentiment européen divise profondément les femmes et les hommes

Infographie : François Descheemaekere
[Les Echos]

Selon l'institut de sondage Ifop, qui a suivi l'évolution de l'engagement européen des Français vis-à-vis de l'Union européenne, c'est le clivage entre les hommes et les femmes qui est le plus frappant.

C'est le résultat le plus étonnant de ce sondage qui reconstitue les ondulations du sentiment européen depuis le référendum sur le traité de Maastricht, en septembre 1992. L'Ifop a comparé les intentions de vote des partisans et des adversaires de l'intégration européenne au moment de la création de la monnaie unique puis à l'occasion du référendum sur la Constitution européenne, en mai 2005, et enfin récemment, par sondage, entre septembre et décembre. Si le pourcentage de Français favorables à « davantage d'intégration » s'est inversé en vingt ans, passant de 51 % en 1992 à 45 % en 2005 et 47 % aujourd'hui, c'est le contraste entre l'opinion des hommes et des femmes qui est le plus saisissant :
«  Alors que les femmes avaient voté majoritairement "oui" à Maastricht (53 %), leur adhésion à plus d'intégration a reculé en 2005 (47 %) et semble avoir encore perdu du terrain depuis, avec un score de 41 %  » en 2011, note l'Ifop. Les hommes, de leur côté, plébiscitent aujourd'hui l'Europe à 55 %, après avoir affiché des chiffres moins élevés que ceux des femmes en 1992 (49 %) et en 2005 (43 %).
Lire : lesechos.fr
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