mardi 11 décembre 2012

Désenchantés, les Néerlandais replongent dans le populisme


Cartoon : F. Descheemaekere

[Myeurop]

Geert Wilders, le leader populiste néerlandais revient en force dans les sondages. Le grand écart entre libéralisme et travaillisme du gouvernement et sa communication catastrophique, ont sapé le moral des Néerlandais et leur confiance dans la politique. Un parallélisme troublant avec la France.

Au lendemain des élections néerlandaises du 12 septembre, nombreux sont ceux qui se sont réjouis de l'effondrement du populisme. Le pays redevenait "normal". Le "modèle des polders", système politique néerlandais basé sur la tolérance, le compromis et l'équilibre entre les communautés allait reprendre ses droits. On était de nouveau entre soi, entre démocrates sérieux et raisonnables face à la crise. "Retour vers des Pays-Bas ouverts et tolérants" titrait l'hebdomadaire Vrij Nederland. Le tribun populiste Wilders, après l'annonce de sa déroute électorale aux législatives de septembre, avait même versé quelques larmes devant ses troupes atterrées. Certains parlaient déjà de son retrait de la politique. La rumeur d'un exil aux Etats-Unis et d'un travail pour un think tank de droite allait bon train. Pourtant, ceux qui avaient enterré la carrière de Geert Wilders après les dernières élections néerlandaises sont allés un peu vite en besogne. J'avais terminé mon article au lendemain des élections en estimant que "le Parti de la Liberté ne devrait pas s'en remettre de sitôt. A moins d'une nouvelle crise grave de l'euro".
En fait c'est une crise de confiance grave envers le nouveau gouvernement néerlandais qui opère cette résurrection quasi-miraculeuse.

Lire : fr.myeurop.info
Bookmark and Share

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire