mardi 19 juin 2012

Les ambivalences du Mexique, puissance régionale et démocratie fragile


Infographie : François Descheemaekere
[Slate.fr]

Le Mexique, qui héberge le sommet du G20, entend montrer sa volonté de jouer dans la cour des grands. Malgré ses nombreux atouts, une série de handicaps alourdissent ses ambitions.

Lundi et mardi, le chef de l’Etat mexicain Felipe Calderon accueille ses homologues des pays membres du G20, pour un sommet qui se tiendra dans la station balnéaire de Los Cabos en Basse Californie. La crise européenne des dettes souveraines —les situations grecque et espagnole en particulier— domineront évidement la rencontre, même si le chef d’Etat mexicain, hôte et président de ce G20 depuis décembre, a reconnu samedi ne pas espérer de décision majeure à ce sujet (attendues plutôt lors du sommet européen de la fin juin). Mais Calderon entend élargir le débat aux répercussions de cette crise sur l'économie mondiale. Les grands pays émergents —au premier rang desquels la Chine, dont la croissance a décéléré à 8,1% au premier trimestre— surveillent en effet l’état de santé de l’Europe avec une inquiétude croissante, craignant pour leur propre essor économique, et attendent des réponses rassurantes. Mexico orientera les discussions dans ce sens, et il a quelque autorité pour cela.
Ce pays d’Amérique centrale de 112 millions d’habitants, membre de l’OCDE, ne fait certes pas partie du très chic club des Brics, contrairement au Brésil, son rival d’Amérique du Sud, sixième économie mondiale (quand le Mexique ne figure qu’à la quatorzième place).
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