Le magazine économique américain Forbes a publié, la semaine dernière, son classement des femmes les plus puissantes du monde. La chancelière allemande, Angela Merkel, retrouve sa place de numéro 1 après l’avoir cédée, l’année dernière à Michelle Obama. Elle devance Hillary Clinton, Secrétaire d’État des États-Unis, et Dilma Rousseff, Présidente du Brésil. Accompagnant le classement, un court texte évoque les difficultés auxquelles elle doit faire face : de faibles soutiens, une côte de popularité très basse, un scandale qui l’a récemment éclaboussée et la crise dans la zone euro. Forbes attribue à Mme Merkel un rôle positif dans la stabilisation de la dette européenne et dans la préservation de l’unité de la zone euro ; est également évoqué l’appel lancé conjointement par la chancelière et Nicolas Sarkozy à plus d’intégration européenne.
Ce classement semble conforter l’idée qu’Angela Merkel bénéficie d’une image positive à l’étranger, la puissance étant certainement un critère de réussite aux yeux de Forbes, et peut ainsi être rattaché au sondage publié par Le Parisien le 11 août 2011 montrant que les Français ont plus confiance en Angela Merkel pour résoudre la crise actuelle qu’en Nicolas Sarkozy.
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