mercredi 31 août 2011

La gestion de l'euro et celle de nos cafetières

Edito du Monde 

Un seul pays vous manque, et tout est sacrifié. Voilà, pour paraphraser Lamartine, comment marche la zone euro. En un mot : mal. Laborieusement conclu le 21 juillet, l'accord destiné à mettre en œuvre un deuxième plan d'aide à la Grèce est menacé par la fronde d'un des dix-sept membres de l'union monétaire européenne : la Finlande.  Elle compte pour moins de 2 % des ressources qui doivent être mises à la disposition d'Athènes, mais la Finlande peut tout faire capoter. Si elle obtient gain de cause, elle sera suivie par d'autres membres de la zone, et l'accord du 21 juillet sera vidé de sa substance.
Il prévoit de fournir à la Grèce une aide de 158,6 milliards d'euros – provenant pour les deux tiers du Fonds européen de stabilité financière ainsi que du Fonds monétaire international, d'une part, et du secteur privé pour le reste. L'accord, qui devrait permettre à la Grèce d'éviter le défaut de paiement sur sa dette souveraine, doit être ratifié par les parlements des Dix-Sept d'ici à la fin septembre.
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