mercredi 26 octobre 2011

Angela Merkel, si forte à Bruxelles, si faible chez elle…

[Myeurope]

Angela Merkel impose aux dirigeants européens ses décisions sur le sauvetage de la Grèce et l'avenir de la zone euro. L'Allemagne est aux manettes, la France à la remorque, pour éviter le pire. Pourtant, le pilote est affaibli dans son propre pays. Mercredi, la Chancelière doit absolument obtenir l'aval des députés, juste avant de retourner à Bruxelles pour le sommet crucial pour l'Europe.

Le contraste est saisissant. Vu de Bruxelles, Angela Merkel semble être la "kaiserin" qui impose ses quatre volontés à ses partenaires européens. Le défaut partiel d’au moins 50% de la dette grecque ? Une volonté de Berlin… La convocation publique de Silvio Berlusconi pour se faire remonter les bretelles et accepter un plan de rigueur budgétaire ? Une idée de la Chancelière… La recapitalisation des banques ? Une exigence de l’Allemagne…
Pourtant, la position de la docteur en physique, toujours considérée par le magazine américain Forbes comme la femme la plus puissante de la planète, ne cesse de s’affaiblir en république fédérale. Tiraillée par les membres de sa propre coalition et muselée par les partis d’opposition, elle ne cesse d’avaler des couleuvres depuis quelques semaines.
Lire : fr.myeurop.info
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