L’industrie demeure un secteur majeur de l’économie britannique mais, comme en France, sa contribution à la valeur ajoutée ou à l'emploi a fortement baissé.
C’est finalement l’agence de notation Standard & Poor’s, en abaissant la note souveraine de la France avant celle du Royaume-Uni —toujours «triple A» pour les trois principales agences à l’heure où j’écris ces lignes— qui aura donné la meilleure réponse à notre ministre des Finances, François Baroin, qui expliquait, quelques jours avant Noël, que «la situation économique de la Grande-Bretagne est aujourd'hui très préoccupante, et qu'on préfère être Français que Britannique en ce moment».
Cela étant, les mésaventures de la France, loin de provoquer un quelconque triomphalisme outre-Manche, ont au contraire suscité assez peu de réactions dans la presse et chez les hommes politiques britanniques. […] Car si l’économie française est à la peine, la situation n’est effectivement guère plus reluisante en Grande-Bretagne.
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