mercredi 14 septembre 2011

Le défaut grec bien coté

Pour les marchés, l’affaire est entendue : le défaut de la Grèce n’est qu’une question d’heures, de jours, au mieux de semaines.

Jean Quatremer, journaliste français, correspondant du journal Libération auprès de l'Union européenne, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE".

La valeur des obligations d’État grecques continue à s’effondrer et les CDS (credit default swap, assurances contre le défaut d’un État) atteignent des rendements records. L’incapacité d’Athènes à tenir ses objectifs budgétaires, faute de volonté politique, a déclenché une nouvelle panique qui s’étend désormais aux banques européennes les plus exposées au risque souverain grec. Pourtant, une faillite de la Grèce n’est pas à l’ordre du jour puisqu’elle ne dépend plus des marchés pour se financer, mais de ses partenaires de la zone euro et du FMI.
Or, il est tout simplement exclu qu’ils coupent le robinet du crédit, le risque de contagion aux autres pays sous assistance financière, mais aussi à l’Espagne et à l’Italie, étant trop élevé, avec les conséquences catastrophiques que l’on imagine pour la survie de l’euro… Bref, les marchés jouent à se faire peur.
Lire dans bruxelles.blogs.liberation.fr
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