[La Tribune]
Schizophrène, la zone euro se contraint à des plans d'austérité, alors que sa priorité devrait être de créer de la croissance économique.
Ne pas mourir guéri... Telle devrait être l'obsession des chefs d'État et de gouvernement réunis à Bruxelles hier. L'Union européenne est prise dans un étau : elle doit sortir par le haut de la crise de l'euro en obtenant l'accord des banques sur le montant de la décote à appliquer aux obligations grecques, et la mise en oeuvre, par Georges Papandréou, d'un plan de réduction du déficit sans précédent. Mais en même temps, elle doit tout faire pour éviter que la lutte contre les déficits publics ne se traduise par une récession prolongée.
Au 31 décembre 2010, l'Union européenne présentait un bilan qui, quelques années auparavant, aurait été jugé inconcevable : un déficit cumulé chez les 27 pays membres de 805 milliards d'euros (6,6 % du PIB), une dette publique de près de 10.000 milliards d'euros, soit 80 % du PIB. Toute l'Europe, y compris l'Allemagne, s'est affranchie des critères considérés comme ceux d'une bonne gestion, fixant le déficit et la dette à respectivement 3 % et 60 % du PIB.
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