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| Infographie : François Descheemaekere |
Mario Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE), souhaite la mise en œuvre d'un pacte de croissance qui viendrait s'ajouter au pacte de budgétaire européen, sans remettre en question les politiques d'assainissement des comptes publics entamées. Soutenu par Angela Merkel et d'autres dirigeants européens, M. Draghi reconnait ici que la seule austérité ne permettra pas aux économies de sortir durablement de la crise. "Nous avons un pacte budgétaire, nous devons revenir en arrière et en faire un pacte de croissance" a déclaré hier Mario Draghi. Pour ce faire, le président de la BCE souhaite que soient mises en place des "réformes structurelles qui heurtent de larges intérêts et qui font mal" [L'Express]. Relayé par Jean-Claude Juncker ou encore Angela Merkel, ces réformes ouvriraient davantage de secteurs protégés à la concurrence et toucheraient le marché du travail.
"Les charges salariales ne doivent pas être trop élevées, les barrières sur le marché du travail doivent être basses, afin que chacun puisse trouver un emploi", a précisé la chancelière.
Lire : touteleurope.eu
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