vendredi 29 juin 2012

Les cinq familles de contribuables grecs


[Slate.fr]

Au-delà des bons et des mauvais payeurs, c’est tout un système fiscal, corrompu et injuste, qu’il faut révolutionner.

 «Je pense que les Grecs doivent commencer à s’entraider collectivement.» Le 26 mai 2012, Christine Lagarde provoque la colère des Grecs en leur demandant de payer leurs impôts, et en les comparant à des enfants africains, jugés plus méritants. (On apprendra le lendemain que la directrice du FMI, qui touche 550.000 euros par an, est exonérée de taxe sur le revenu en tant que fonctionnaire internationale.) Lagarde a visé l’arbitraire qui prévaut dans les statuts fiscaux, et tout particulièrement en Grèce. Chez les Hellènes, les armateurs et l’Eglise ont des positions dorées. La corruption entre élites est une pratique culturelle. Quant au peuple, il refuse de donner ses derniers euros à une administration qu’il juge avariée.
Avec les lois d’austérité, le contrôle resserré de l’Union européenne et du FMI, les Grecs règlent-ils pour autant plus leurs impôts qu’avant la crise? Quels citoyens paient vraiment, lesquels s’arrangent, qui sont ceux qui filent à l’anglaise? Et si la vraie question était: les Grecs peuvent-ils encore payer leurs impôts?
Lire : slate.fr:81
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