mercredi 9 mai 2012

En Grèce, les socialistes s'effondrent au profit des extrêmes


Infographie : François Descheemaekere
[Myeurop]

Le 6 mai, les Grecs ont voté contre l'austérité absolue imposée pas les créanciers de leur pays. Ils ont renversé la table électorale en désavouant les deux partis, de droite et de gauche, responsables de leurs malheurs. Un vote du refus de l'extrême rigueur qui permet à un parti néo-nazi d'entrer au parlement.

Sur les 28 partis qui se sont présentés aux législatives grecques, seulement sept ont obtenu plus de 3%, la condition sine qua non pour siéger au Parlement. Comparé aux précédentes législatives de 2009, le paysage politique grec a totalement changé. Les électeurs ont sanctionné le parti socialiste Pasok, qui passe de 43,9% en 2009 à 13,3% en 2012. De même, le parti de droite la Nouvelle Démocratie passe de 33,5% à 18,9%, remportant, tout de même, la première position de ce scrutin. Il devance de peu le parti de la gauche radicale Syriza, en deuxième position devant le Pasok, avec 16,76% des voix.
Le 6 mai grec est également marqué par l'entrée au Parlement, pour la première fois depuis la chute du régime de Colonel en 1974, de l’extrême droite néo-nazie.
Lire : fr.myeurop.info
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