vendredi 4 mai 2012

Le 6 mai, l'Europe regardera aussi la Grèce


Infographie : François Descheemaekere
[EurActiv.fr]

Une coalition droite-gauche inédite pourrait émerger des urnes lors de l'élection du nouveau parlement et rendre le pays très difficile à gouverner. La zone euro retient son souffle. 

L'Europe entière a les yeux rivés sur le scrutin présidentiel français dont le dénouement approche. Mais, dimanche 6 mai, une autre élection devrait retenir l'attention. Les Grecs sont appelés aux urnes pour renouveler les membres de leur Parlement et déterminer ainsi qui tiendra désormais les rênes du pays. Manque de légitimité Nommé en novembre 2011, après le départ contraint et forcé par les Européens de Georges Papandreou, l'économiste Lucas Papademos n'a pas la légitimité des urnes pour rester trop longtemps en place. L'équipe actuelle mène des réformes très éloignées du vote des citoyens. A l'époque, la gauche avait gagné les élections en expliquant qu'il "restait encore de l'argent"… Le chef de l'opposition de droite, Antonio Samaras, en tête dans les sondages, avec seulement 25% des voix, a poussé pour que des élections aient lieu.
Il est pourtant en partie responsable du trou béant dans les déficits publics découvert par la gauche (Pasok) à son arrivée au pouvoir en 2009.
Lire : euractiv.fr
Bookmark and Share

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire