lundi 7 novembre 2011

Jean-Claude Trichet, sorti de la crise

[Coulisses de Bruxelles]

Mélancolie. Le mot vient à l’esprit de Jean-Claude Trichet, 68 ans, ni usé, ni fatigué, mais «mélancolique à l’idée de partir maintenant». Avec une pointe d’amertume à l’égard des politiques qui ont mis un temps fou à comprendre l’extrême gravité de la crise débutée en 2007 et rechignent toujours - la peur de perdre une once de pouvoir - à adopter les mesures radicales nécessaires pour sauver l’euro. Pour lui, le temps des grands politiques, qui avaient une expérience directe de la Seconde Guerre mondiale, est passé.
Ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy, ni Angela Merkel ne paraissent pas figurer dans son panthéon privé, même s’il ne cite jamais aucun nom. Jean-Claude Trichet est un homme poli. Mais l’euro pourrait ne pas survivre. Et c’est ce qui plonge dans la mélancolie le président de la Banque centrale européenne (BCE), malgré les acclamations et les honneurs qui ont salué son départ lundi dernier.
Lire : bruxelles.blogs.liberation.fr
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