jeudi 28 juin 2012

Pour ou contre une Europe plus intégrée


Infographie : François Descheemaekere
[La Croix]

Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne se retrouvent à partir d’aujourd’hui à Bruxelles. Face au risque d’éclatement de la zone euro, les appels se multiplient pour un renforcement de l’intégration communautaire.

Plus la crise progresse dans la zone euro, plus les appels se multiplient pour davantage d’« intégration »  en Europe. De la chancelière allemande Angela Merkel au chef du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, des nombreux laboratoires d’idées établis à Bruxelles au G8 et à leur membre le plus éminent, les États-Unis, tous appellent à mots couverts ou explicites à un « saut fédéral »  des Vingt-Sept. À l’approche du sommet qui doit s’ouvrir cet après-midi à Bruxelles, les présidents de la Commission, José Manuel Barroso, du Conseil européen, Herman Van Rompuy, de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, et de l’Eurogroupe (ministres des finances de la zone euro), Jean-Claude Juncker, ont publié, à quatre, un document ambitieux : une feuille de route décrivant sur sept pages les voies vers une plus grande intégration. Renforcer la cohérence et la solidarité sur tous les plans – bancaire, budgétaire, économique et démocratique – serait à leurs yeux l’unique et l’ultime remède contre l’avancée de cette gangrène qui accule de plus en plus d’États européens à emprunter, malgré leurs finances catastrophiques, à des taux exorbitants pour survivre –6,8 % pour les emprunts à dix ans de l’Espagne hier.
Seul ce « saut fédéral »  – le mot n’est plus tabou – pourrait permettre à la zone euro de contrecarrer la défiance des prêteurs et échapper à un éclatement qui n’apparaît plus impossible.
Lire : la-croix.com
Bookmark and Share

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire