lundi 17 septembre 2012

L'euro baisse, le pétrole monte

Infographie : F. Descheemaekere

[Slate.fr]

Quand la valeur de l’euro baisse, les prix des carburants montent à la pompe. La relation obéit à une arithmétique implacable. Et pourtant, ce recul de la monnaie est nécessaire…

Il y a tant d’années que la monnaie européenne enfonce l’américaine qu’on avait oublié à quel point le bouclier d’un euro fort était efficace pour contenir le prix des carburants. Certes, c’est connu: comme le dollar est la monnaie de référence sur le marché international de l’énergie, un euro fort permet d’amortir les hausses du cours du baril. Mais, avec le temps, la perception qu’on avait de cet avantage s’était émoussée. Les prix actuels des carburants nous ramènent à la réalité.L’euro qui cotait déjà 1,30 dollar en 2005 avant de grimper à 1,60 dollar en juillet 2008, valait encore 1,50 euro en mai 2011. En août 2011, il était à 1,45 dollar… Aujourd’hui, il dégringole à 1,23. Forcément, dans un système où les pétroliers paient le baril en dollars et le font payer à la pompe en euros, cette fluctuation  des parités n’est pas anodine pour le porte-monnaie de l’automobiliste.
Les professionnels de l’Union française des industries du pétrole (UFIP) font une relation précise entre l’évolution des parités monétaires et les prix à la pompe:
Lire : slate.fr
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