vendredi 9 septembre 2011

La fin de la tentation du « chemin solitaire » (Sonderweg) allemand place la France devant ses responsabilités

Jean Quatremer, journaliste français, correspondant du journal Libération auprès de l'Union européenne, auteur du blog "Coulisses de Bruxelles, UE".

Les vacances ont été pour le moins profitables à la classe politique allemande. Loin des tergiversations qui ont marqué depuis fin 2009 la gestion, par la chancelière Angela Merkel, de la crise de la zone euro, tergiversations qui ont contribué à l’aggraver, « la grande majorité de la classe politique allemande est désormais à nouveau clairement en faveur d’une fédération européenne », se réjouit Thomas Klau de l’European Council on Foreign Relations, un think tank spécialisé sur la politique étrangère.
Après la mobilisation des « pères de l’Europe », son prédécesseur Helmut Kohl menant la charge en l’accusant de « casser mon Europe » (que ce soit l’euro ou la politique étrangère après la désastreuse abstention sur l’intervention en Libye), c’est au tour de la jeune garde de se mobiliser. Ainsi, Ursula von der Leyen, la ministre des Affaires sociales et vice-présidente de la CDU, dans un entretien à l’hebdomadaire Der Spiegel fin août a plaidé en faveur des « États-Unis d’Europe », rien de moins…
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