jeudi 13 octobre 2011

Aide à la Grèce: la torpille slovaque désamorcée

Après avoir rejeté le renforcement du Fonds de stabilité européen (FESF), le Parlement slovaque devrait revoter vendredi. Un parti minoritaire de la coalition au pouvoir bloque le dernier plan de sauvetage de la Grèce. Une nouvelle illustration des lacunes de la zone euro, parasitée par les jeux politiques nationaux.

Mieux que "Les Borgias", la nouvelle série à la mode, les turpitudes de la zone euro: du suspens, des coups fourrés, des alliances de circonstance et des trahisons. Un véritable scénario hollywoodien, mais sans happy end. Cette saison 3 de la crise grecque réserve des surprises à chaque épisode, et c'est désormais un second rôle qui tient le haut de l'affiche: la Slovaquie, 5,5 millions d'habitants.
Après le vote favorable de Malte, mardi 11 septembre, 16 des 17 pays de la zone euro s'étaient prononcé en faveur du nouveau Fonds de stabilité financière (FESF), un outil que les dirigeants européens ont décidé de renforcer le 21 juillet dernier. Il ne restait plus que Bratislava. Emotion garantie, d'autant que la Slovaquie a déjà refusé de participer au premier plan de sauvetage de la Grèce. Et patatras: "Sur l'ensemble des 124 députés présents, 55 élus ont voté pour, 9 contre et 60 n'ont pas voté", a constaté le vice-président du Parlement, Pavol Hrusovsky. Clap de fin, suite au prochain épisode.
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