[Le Monde]
La crise qui frappe l'Europe a ravivé un débat déjà ancien en Grande-Bretagne, entre europhiles et eurosceptiques.
Les députés britanniques ont rejeté, lundi soir 24 octobre, un amendement proposant un référendum sur le maintien de la Grande-Bretagne dans l'UE, mais le vote a été l'occasion d'une rébellion massive des conservateurs eurosceptiques contre le premier ministre David Cameron. Au total, 483 députés ont voté contre l'organisation d'un tel référendum. Parmi les 111 favorables à une telle consultation figurent près de 80 députés conservateurs (soit un sur quatre), qui avaient annoncé leur détermination à ignorer les consignes de vote du chef du gouvernement.
Le vote était purement consultatif, et la motion n'avait aucune chance d'être adoptée. D'autant que l'opposition travailliste et les libéraux-démocrates – alliés des conservateurs au sein de la coalition au pouvoir, et europhiles – y étaient hostiles. Mais l'ampleur de la révolte parlementaire, sans précédent, constitue une défaite politique majeure pour M. Cameron, arrivé au pouvoir il y a dix-sept mois.
Lire : lemonde.fr
2 commentaires:
Bonjour,
Juste pour (tristement) compléter ce que vous venez d'attraper sur le site du Monde
http://www.franceinter.fr/blog-le-blog-d-eric-valmir-immigration-le-sondage-dont-on-ne-parle-pas
Intéressant en bas d'article, la notion de "protectionnisme européen", que mettez-vous derrière ces mots ?
"Protectionnisme européen", peut se comprendre comme "préférence communautaire", c'est à dire un système d'union douanière où tous les produits circulent librement à l'intérieur de la zone constituée par les pays membres, mais où tous les produits venant du reste du monde sont taxés lorsqu'ils sont importés par l'un quelconque des pays membres de la zone.
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