Le Parlement slovaque a adopté tout à l’heure le renforcement du FESF. Sur 147 députés présents, 114 ont voté pour contre 30 (le petit parti de droite libérale SaS) et 3 se sont abstenus. Mais le gouvernement slovaque paye cher cette « victoire » : le SaS, membre de la coalition au pouvoir, ayant refusé d’adopter ce texte, des élections anticipées auront lieu en mars prochain. Le texte n’a pu être adopté qu’avec les voix de l’opposition socialiste. « Bien que le prix soit élevé, je suis très content que nous ayons rempli nos engagements et que nous ne bloquions pas cet instrument destiné à empêcher la crise dans la zone euro », s’est réjoui le ministre des finances Ivan Miklos cité par l’AFP. Cette péripétie a amené le président de la Commission européen, José Manuel Durao Barroso, a demandé tout à l'heure l'abandon de la règle de l'unanimité au sein de la zone euro:
"n'est-il pas étrange que lorsque le FMI prend des décisions, il le fasse à la majorité qualifiée, alors que dans la zone euro les Etats membres qui partagent une monnaie commune sont liés par la règle de l'unanimité?" La Slovaquie étant le dernier des dix-sept pays membres de la zone euro à se prononcer, le FESF nouvelle mouture (mise en œuvre des décisions des Conseils européens des 12 mars et 21 juillet) va pouvoir entrer en action.
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