vendredi 9 décembre 2011

La sortie de crise n'est pas pour demain

[Slate.fr]
 
Gérard Horny Journaliste, spécialistes des questions financières et patrimoniales. Auteur de La Bourse pour les nuls First Editions.

La crise actuelle trouve ses origines dans un phénomène qui dépasse de loin la zone euro et la gestion des finances publiques de chacun de ses membres: il s’agit de la persistance et de l’aggravation des déséquilibres mondiaux.

On le croit à chaque réunion des dirigeants européens: la crise de l’euro touche à sa fin. Et, comme en montagne, on découvre que chaque obstacle gravi en cachait un autre plus élevé. Pourtant, cette fois, le dénouement paraît réellement très proche. Mais il ne faudrait pas croire que ce sera la fin de nos problèmes…
Finalement, en décidant de mettre sous surveillance avec implication négative les notes de quinze des dix-sept Etats membres de la zone euro, y compris les six, dont la France, qui avaient encore un AAA, l’agence Standard & Poor’s a peut-être rendu un grand service aux dirigeants européens: elle les met au pied du mur.

Comme l’écrivent les économistes d’Aurel BCG, «plus la crise est grave, plus la fin approche». Il est difficile de prévoir exactement quand l’événement se produira et quelle forme il prendra. Mais il est certain que les pays de la zone euro vont rapidement se mettre d’accord sur de nouvelles règles de gouvernance et que la BCE va finir par accepter d’intervenir d’une façon plus massive et efficace. Sinon, c’est la fin de l’euro et cette hypothèse-là ne semble ni la plus probable ni la plus souhaitable.
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