lundi 13 février 2012

Malaise identitaire en Europe : Racines et solutions

Infographie : François Descheemaekere
[Le Taurillon]

La montée de l’euroscepticisme et de l’extrême droite est de plus en plus visible en Europe. Face à la mondialisation et à la crainte d’une perte des identités, une partie de la population se réfugie dans un mythe national censé les protéger. Ce phénomène doit nous pousser à réfléchir sur les identités européenne et nationale. Quelles sont leurs imbrications et leur devenir ? Pour réaliser une Europe forte et unie il est nécessaire de répondre à cette question. 

L’extrême droite monte en puissance dans toute l’Europe. Il n’y a qu’à consulter les derniers résultats aux élections législatives des différents pays européens pour s’apercevoir de ce regain : 29 % pour le FPO Autrichien (2008), en Norvège le FrP obtient 23 % (2009), les « Vrais Finlandais » séduisent 19 % de l’électorat (2011), le parti Hongrois Jobbik comptabilise quant à lui plus de 16 % des voix en 2010, sans oublier les Pays-Bas, le Danemark, la Lituanie et tant d’autres pays où le national-populisme fait des émules. Les thèmes récurrents de ces partis sont l’immigration ce que Michel Winock décrit comme « la peur du métissage génétique et l’effondrement démographique », la défense de l’identité nationale, l’indépendance
face à une domination injustifiée comme le clament les membres du Vlaamse Belang concernant la Belgique, ou face, également, « au Léviathan Bruxellois », la souveraineté ; et démontrent ainsi un malaise qui trouve ses solutions dans l’argument identitaire, qui apparaît alors comme un refuge. De nombreux chefs d’Etat et de Gouvernement ont eux-mêmes dénoncé le multiculturalisme comme étant responsable du « délitement social ».
Lire : taurillon.org
Bookmark and Share

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire