vendredi 23 novembre 2012

L’austérité, sans espoir de jours meilleurs, n’est pas viable pour les peuples


Infographie : F. Descheemaekere

[Agoravox]

Un très bel article du journaliste Michael Marder, daté du 15 novembre, publié sur le site du journal Suisse Le Temps et intitulé « La troïka impose des sacrifices sans offrir d’espoir [1] », lance l’idée que les peuples ne consentent à se soumettre au sacrifice que lorsqu’il y a l’espoir que ce sacrifice puisse déboucher sur une amélioration de leur état et de celui de la société en général.

L’auteur invoque notamment l’importance du passé religieux du continent européen pour expliquer la faculté qu’ont ses citoyens à se serrer la ceinture en vue de jours meilleurs. Dans la notion du « contrat social » énoncée par Rousseau, les citoyens acceptent en effet de perdre une partie de leurs libertés au profit de la collectivité et de se sacrifier pour le bonheur commun. Mais en aucun cas ils n’acceptent de restrictions si les perspectives futures ne leur sont un tant soit peu favorables.
Pour l’instant, ce n’est pas le cas, leur seul horizon étant les restrictions budgétaires et les plans d’austérités mis en place par la troïka (FMI, Commission Européenne, Banque Centrale Européenne).

Lire : agoravox.fr
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