La crise de la zone euro permet aux émergents de s'affirmer sur la scène mondiale. Mais le ralentissement des investissements directs étrangers alimentant leur croissance qu'elle provoque, est aussi une source de préoccupation.
La tragédie grecque qui menace de plonger la zone euro dans la récession est perçue de façon très variée de par le monde. Les pays exportateurs, de la Chine au Cap-Vert en passant par l'Afrique du Sud, craignent bien sûr de perdre des débouchés, si les 27 pays européens ralentissent leur rythme de consommation, comme ils risquent de le faire si l'on en croit les révisions à la baisse des perspectives de croissance. Mais une autre analyse fait aussi son chemin : celle de la redistribution des cartes que pourrait entraîner la crise européenne.
« En 1930, les pays développés avaient des colonies qui leur fournissaient des matières premières. Maintenant, les anciennes colonies ont des modèles économiques évolués, qui vont permettre d'éviter une Grande Dépression », a assuré Pranab Mukherjee, le ministre des Finances indien au Business Standard, en rentrant du G20. L'idée que les économies émergentes puissent aider si ce n'est la planète, du moins l'Europe, à sortir de la crise financière est aujourd'hui une évidence.
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