lundi 12 décembre 2011

Accord de Bruxelles : le décryptage de Jacques Attali

Comme j'aimerais avoir tort

[Slate.fr]

Jacques Attali est un des fondateurs de Slate.fr. Il en préside le conseil de surveillance. Economiste, écrivain, éditorialiste à l'Express, Président de PlaNet Finance. Il est l'auteur de nombreux essais, biographies, pièces de théâtre et romans dont récemment «Demain, qui gouvernera le monde?» Site: http://www.attali.com

On n'a fait à Bruxelles que se donner un peu de temps, pour passer les élections de 2012 en France. Pendant ce temps, les mêmes vont s'enrichir, les mêmes vont payer.

L’accord de Bruxelles a été approuvé par tous. Et c’est un extraordinaire exploit du président de la République Française et de la Chancelière allemande que d’avoir réussi, (après avoir eux-mêmes enfin pris la  mesure des risques à court terme sur la survie de l’euro), à faire  partager cette prise de conscience par 26 pays sur 27; et d’avoir commencé à  prendre les mesures nécessaires pour le sauver. De plus, quelques phrases éparses dans cet accord montrent aussi que les gouvernants ont compris qu’aucune solution à la crise de la dette publique en Europe n’est possible sans une dynamique d’investissement, qui passe par le lancement de nombreux chantiers continentaux de la libération de la croissance. 
Par ailleurs, les décisions simultanées de la Banque centrale européenne, (qui tout en prétendant le contraire, a en fait décidé d’inonder les banques commerciales de toutes les largesses possibles), pourraient faire redémarrer une économie continentale, dont le financement menaçait d’être asphyxié à très court terme.   Pourtant, bien des obscurités subsistent dans cet accord; et si on ne les clarifie pas, on peut en avoir une toute autre lecture, que les événements pourraient imposer, si les dirigeants ne s’en occupent pas au plus vite. De fait, à lire de près les textes, voici ce qui semble avoir vraiment été décidé:
Lire : slate.fr
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