La crise des dettes souveraines de la zone euro ressemble à une tragédie grecque. Nous en sommes bientôt au dernier acte : celui de la mise à mort ou de la rédemption.
Les Anglais, peuple de commerçants, ont toujours tout mieux compris avant tout le monde. Les premiers, ils ont compris qu'il ne servait à rien de s'opposer à la mondialisation, mais qu'il valait mieux s'en servir. Les premiers, ils ont exprimé un scepticisme cynique devant cette curieuse construction monétaire européenne qui préfigurait au mieux une perte de souveraineté sur la monnaie et le budget, au pire (de leur point de vue), une union politique fédérale.
Aujourd'hui, dans la City de Londres, mais aussi au Parlement britannique, l'euroscepticisme déjà de mise quand la zone euro allait bien atteint son paroxysme. Dans les banques de Bond Street ou de Canary Wharf comme dans le gouvernement Cameron, le message est clair : "Préparons-nous à la tempête qui s'annonce, car l'euro est proche de sa fin".
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