Infographie : François Descheemaekere |
Alors que Hollande mène le 1er tour de l'élection présidentielle française, les Pays-Bas n'ont plus de gouvernement. Le chef de l'extrême-droite néerlandaise Geert Wilders a fait tomber la coalition libérale-chrétienne au pouvoir. Une occasion pour la gauche hollandaise de revenir au pouvoir. Comme en France?
Il l'a fait. Geert Wilders avait annoncé à la fin de 2011 que "2012 serait l'année de vérité" pour le gouvernement et pour le soutien que son propre parti - le très populiste PVV (Partij Voor de Vrijheid) - lui vend au prix fort. Il vient de donner une explication on ne peut plus claire à cette affirmation : il a tout simplement fait chuter la coalition libérale-chrétienne au pouvoir en quittant brutalement la table des négociations budgétaires. On savait depuis le début que si les libéraux et les chrétiens étaient prêts à avaler la soupe amère anti-immigration de Wilders, ce dernier faisait de l'opposition à l'Europe une affaire personnelle. […] Une leçon pour Nicolas Sarkozy ?