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vendredi 21 décembre 2012

Europe : retour sur rigueur, en attendant la croissance


[Metro]

En Europe, les effets positifs des mesures de rigueur prises ces derniers mois commencent à se faire sentir mais la situation de la zone reste fragile. Sans retour de la croissance, les situations particulièrement préoccupantes de la Grèce ou de l'Espagne pourraient devenir explosives après plus de deux ans d'efforts intenses.

Le candidat Hollande en avait fait l'un des axes de sa campagne présidentielle : réviser le Pacte dit "Merkozy" redéfinissant des règles budgétaires strictes pour les Etats de l'UE, afin d'y injecter des mesures en faveur de la croissance. C'est finalement un pacte spécifique sur le sujet qui sera approuvé fin juin, avec l'idée partagée au sein de l'Union que la seule rigueur risquerait de plonger ses membres dans une situation inextricable. A l'aube de 2013 et cinq ans après le début de la crise financière, les efforts commencent à porter leurs fruits mais la croissance, elle, peine à faire son retour, enfonçant un peu plus des pays en très grande difficulté. C'est le cas de l'Espagne, qui devait adopter jeudi un budget 2013 sans précédent de 39 milliards d'euros d'économies
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mardi 11 décembre 2012

Les "minijobs" pénalisent les vraies embauches en Allemagne


Infographie : F. Descheemaekere

[L'Expansion.com] 

Dans plusieurs secteurs comme la restauration, les "minijobs" ont pris la place de vrais emplois soumis aux charges sociales, selon une étude récente.

Les "minijobs", ces contrats précaires à temps partiel et salaires très bas, empêchent parfois la création de vrais emplois en Allemagne, selon une étude d'un institut dépendant de l'Agence allemande pour l'emploi (BA) diffusée lundi. Les "minijobs", créés lors des grandes réformes du marché du travail de 2003 à 2005 menées par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, sont des emplois à temps partiel dont la rémunération ne dépasse pas 400 euros par mois -- 450 à partir de janvier prochain -- et qui peuvent être exercés en parallèle de l'aide sociale, ou en plus d'un emploi "traditionnel". Ils sont en outre quasiment dispensés de charges sociales.
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jeudi 6 décembre 2012

L'Allemagne : un modèle économique à l'origine de ses propres fragilités


Infographie : F. Descheemaekere

[La Tribune]

L'Allemagne est présentée comme un modèle pour la France. Romain Sarron, économiste à COE Rexecode et spécialiste de ce pays, note que le modèle a toutefois des failles, et que l'Allemagne aura a faire face à un certain nombre de défis dans les années qui viennent.

Exception faite de l'épisode récessif de 2009, les bonnes performances économiques allemandes initiées au cours de la deuxième moitié des années 2000 ont porté aux nues les vertus du « modèle allemand », encensé non seulement en France mais aussi à travers toute l'Europe. Fondé principalement sur la compétitivité des entreprises et la maîtrise des comptes publics, ce dernier est apparu comme un recours aux modèles visant à stimuler la croissance par la consommation et l'endettement, qu'il soit privé ou public. A la lumière des débats récents, il semble qu'une distinction doive être faite entre ce que l'on désigne communément sous l'appellation de « modèle allemand » et les mesures adoptées en Allemagne au début des années 2000 dans le cadre de « l'agenda 2010 » fixé par le Chancelier Gerhard Schröder et poursuivi depuis par Angela Merkel.
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mercredi 5 décembre 2012

Grèce : deux ans pour réduire le déficit


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Figaro.fr]

Les ministres européens des Finances ont avalisé mardi l'octroi de deux ans supplémentaires à la Grèce pour mener à bien son ajustement budgétaire, confirmant la décision prise au niveau de la zone euro et des autres créanciers publics du pays.

"Les ministres ont approuvé les mesures donnant à la Grèce deux ans de plus pour corriger son déficit excessif, à la suite d'un accord entre le gouvernement grec et la troïka des créanciers", ont-ils indiqué dans un communiqué. Athènes aura donc jusqu'en 2016, et non plus 2014, pour ramener son déficit budgétaire sous la barre des 3% de PIB, soit dans les clous européens. Les ministres ont fondé leur décision sur les efforts entrepris par la Grèce en terme de réformes et d'ajustement budgétaire.
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La France et l’Allemagne, deux modèles de croissance différents


Cartoon : F. Descheemaekere

[La Croix]

Une étude publiée par la Fondation Robert Schuman analyse comment le modèle économique allemand est fondé sur l’allègement du coût du travail. Selon l’auteur, l’économiste Alain Fabre, la France privilégie à l’inverse la consommation et fait peser le poids de la charge sociale sur les entreprises

La France et l’Allemagne ont en commun de vouloir conserver un haut niveau de protection sociale dans une économie mondialisée. Mais, au-delà de cet objectif commun, tout sépare les deux pays sur les stratégies pour l’atteindre : les deux pays s’opposent très nettement sur le rôle du travail dans l’économie et la société, explique l’économiste Alain Fabre dans une étude publiée, sur son site Internet, par la Fondation Robert Schuman. L’Allemagne organise, par le jeu d’une relation responsable entre entrepreneurs et salariés, une économie et une société dans laquelle le travail est placé au centre du système, résume-t-il dans ce « policy paper » apparaissant dans la rubrique Question d’Europe de la Fondation.
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« La Commission européenne néglige l’influence des politiques budgétaires »


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

Pour l’économiste de l’Observatoire français des conjonctures économiques, la généralisation de l’austérité accroît le phénomène de contagion de la récession en Europe.

Dans un récent rapport, l’OFCE estime que les efforts budgétaires demandés aux pays européens sont trop élevés et leurs conséquences sous-estimées. Que voulez-vous dire ? Nous estimons que dans ses calculs, la Commission européenne sous-estime les effets multiplicateurs des coupes budgétaires. Ce terme désigne l’impact de la réduction des déficits structurels sur la croissance. Tout l’enjeu est là. Comment les coupes dans les dépenses vont-elles affecter l’activité économique du pays et éventuellement aggraver la situation ?
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vendredi 30 novembre 2012

La Commission surveille de près les déséquilibres de l’économie française


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

La France fait partie des 14 pays pour lesquels Bruxelles veut mener un examen approfondi. 

L’implication accrue de Bruxelles dans la surveillance des économies nationale se poursuit, avec la publication simultanée, le 28 novembre, de rapports faisant état des problèmes récurrents dans l’Union en général et dans certains pays en particulier. Dans un document d’une trentaine de pages, baptisé « rapport sur le mécanisme d’alerte, la Commission met en relief les déséquilibres macro-économiques rencontrés par 14 pays européens, dont la France. Comme en mai dernier, Bruxelles pointe la faiblesse du commerce extérieur tricolore. La faiblesse des exportations françaises inquiète « La France a continué à perdre des parts de marché à l’export », même si cette dégradation se fait à un rythme plus lent, note la Commission. Le déséquilibre de la balance commercial française est le résultat d’une détérioration persistante de la compétitivité prix et hors prix, poursuit-elle.
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vendredi 23 novembre 2012

L’austérité, sans espoir de jours meilleurs, n’est pas viable pour les peuples


Infographie : F. Descheemaekere

[Agoravox]

Un très bel article du journaliste Michael Marder, daté du 15 novembre, publié sur le site du journal Suisse Le Temps et intitulé « La troïka impose des sacrifices sans offrir d’espoir [1] », lance l’idée que les peuples ne consentent à se soumettre au sacrifice que lorsqu’il y a l’espoir que ce sacrifice puisse déboucher sur une amélioration de leur état et de celui de la société en général.

L’auteur invoque notamment l’importance du passé religieux du continent européen pour expliquer la faculté qu’ont ses citoyens à se serrer la ceinture en vue de jours meilleurs. Dans la notion du « contrat social » énoncée par Rousseau, les citoyens acceptent en effet de perdre une partie de leurs libertés au profit de la collectivité et de se sacrifier pour le bonheur commun. Mais en aucun cas ils n’acceptent de restrictions si les perspectives futures ne leur sont un tant soit peu favorables.
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jeudi 22 novembre 2012

La France est-elle vraiment l’homme malade de l’Europe ?

Infographie : F. Descheemaekere
[Telos]

Charles Wyplosz Professeur d'économie, Institut de Hautes Etudes Internationales et du Développement (Genève)

L’hebdomadaire The Economist l’a dit, la presse et les milieux économiques allemands en débatent quotidiennement, le FMI s’en inquiète ouvertement. Après l’Espagne ce sera l’Italie, et après l’Italie c’est la France qui entrera en crise de la dette publique. Ce pourrait être alors la fin de l’euro, parce que la France, c’est trop gros, et parce que la France pourrait entraîner l’Allemagne si d’aventure elle essayait de sauver la France. Que penser de cette montée d’angoisse ?

Le gouvernement a rapidement réagi : c’est encore une médisance anglo-saxonne qui ignore les efforts accomplis par le Président Hollande. Est-ce de la politique, de la vexation ou du déni ? Pourtant, on l’a dit et répété, l’économie de la France est dans une situation précaire. Si elle ne trouve pas vite un moyen de rassurer ses partenaires et ses ennemis (la finance), elle risque d’être prise dans la tourmente qui est devenue, hélas, familière.
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mardi 20 novembre 2012

Moody's abaisse la note de la France de "Aaa" à "Aa1"


Infographie : F. Descheemaekere

[Capital.fr]

Moody's a abaissé lundi la note de crédit de la France de "Aaa" à "Aa1", estimant que les perspectives de croissance économique à long terme du pays étaient notamment affectées par une perte de compétitivité graduelle et continue ainsi que par des rigidités à long terme de ses marchés du travail, des biens et des services.  

Moody's a abaissé lundi la note de la France, de "Aaa" à "Aa1", jugeant ses perspectives de croissance affaiblies et ses perspectives budgétaires incertaines, un diagnostic en partie reconnu par les autorités françaises, qui ont rejeté la faute sur leurs prédécesseurs. L'agence de notation, la deuxième à priver la France de la note maximale après Standard and Poor's, cite notamment une perte de compétitivité graduelle et soutenue de l'économie française et des rigidités de ses marchés du travail, des biens et des services. L'exposition de la France à la périphérie de l'Europe par le biais de ses relations commerciales et de son système bancaire est disproportionnée et ses engagements à soutenir d'autres membres de la zone euro ont augmenté, souligne-t-elle. Moody's précise cependant que l'ampleur limitée du déclassement reflète le programme de réformes suivi par le gouvernement.
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lundi 19 novembre 2012

Austérité : Pas de sacrifice possible sans espoir


Infographie : F. Descheemaekere

Austerity : No sacrifices without hope

[Presseurop / Project Syndicate Prague]

If the EU had greater legitimacy, Europeans would agree more readily to the efforts that are asked of them, because they could then expect to see these sacrifices rewarded.

In a recent interview, French President François Hollande made the crucial, but often forgotten, point that there are limits to the level of sacrifice that can be demanded of the citizens of southern Europe’s financially distressed countries. To avoid turning Greece, Portugal, and Spain into collective “correctional houses,” Hollande reasoned, people need hope beyond the ever-receding horizon of spending cuts and austerity measures. Even the most rudimentary understanding of psychology supports Hollande’s assessment. Negative reinforcement and delayed gratification are unlikely to achieve their goals unless there is a perceived light at the end of the tunnel – a future reward for today’s sacrifices. Public pessimism in southern Europe is largely attributable to the absence of such a reward.
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vendredi 16 novembre 2012

L'Europe dans le piège de la récession

Infographie : F. Descheemaekere

[Myeurop]

Le recul de l'activité pour le deuxième trimestre consécutif plonge collectivement les 17 pays de la zone euro dans la récession. Si la croissance française s'est un peu ranimée cet été, celle de l'Allemagne ralentit. La spirale de l'austérité généralisée produit tous ces effets délétères.

Le PIB de la zone euro a reculé de 0,1% au troisième trimestre, plongeant ainsi l'ensemble de la zone dans la récession (deux trimestres consécutifs de baisse) puisque le recul de la production avait atteint 0,2% au deuxième trimestre. Surtout, les chiffres publiés ce jeudi par l'office statistique Eurostat montrent que la tendance de la conjoncture européenne est mauvaise puisque l'activité, qui progressait encore de 0,6% l'an à l'automne 2011, enregistre désormais une baisse de même ampleur (-0,6%). Dans ce contexte très morose, on pourrait être tenté de se rassurer avec la croissance française. Les experts de la Banque de France avaient prédit un recul au troisième trimestre et la hausse de 0,2% annoncée hier ferait presque figure de divine surprise !
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La France, une «bombe à retardement» en Europe pour «The Economist»

Infographie : F. Descheemaekere

[Le Parisien]

«The Economist», influent et libéral hebdomadaire britannique du monde des affaires, estime en couverture de son numéro du 17 novembre que la France est une «bombe à retardement au cœur de l'Europe».

Je publie plus bas l’article original de The Economist. 

Sept mois après avoir jugé François Hollande «dangereux» pour l'Europe, «The Economist» persiste et signe. L'hebdomadaire britannique du monde des affaires estime, en couverture de son numéro à paraître samedi, que la France dirigée par le nouveau gouvernement socialiste est «une bombe à retardement au coeur de l'Europe». L'image choisie pour illustrer ce dossier spécial de 14 pages est pour le moins éloquente : sept baguettes de pain entourées d'un ruban bleu-blanc-rouge, telles des bâtons de dynamite, reliées à une mèche allumée. Bref, prêtes à exploser. Les griefs cités par «The Economist» sont nombreux : économie stagnante, chômage élevé, déficit commercial abyssal, poids de l'Etat «démesuré» et «un climat des affaires qui s'est détérioré», notamment avec les hausses d'impôts décidées par le président Hollande.
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Bombe à retardement au cœur de l’Europe, la France pourrait bien devenir le principal danger pour la monnaie unique européenne



The time-bomb at the heart of Europe : Why France could become the biggest danger to Europe’s single currency

[Article original publié dans The Economist]

THE threat of the euro’s collapse has abated for the moment, but putting the single currency right will involve years of pain. The pressure for reform and budget cuts is fiercest in Greece, Portugal, Spain and Italy, which all saw mass strikes and clashes with police this week (see article). But ahead looms a bigger problem that could dwarf any of these: France. The country has always been at the heart of the euro, as of the European Union. President François Mitterrand argued for the single currency because he hoped to bolster French influence in an EU that would otherwise fall under the sway of a unified Germany. France has gained from the euro: it is borrowing at record low rates and has avoided the troubles of the Mediterranean.
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mercredi 14 novembre 2012

Protestation générale contre l'austérité ce 14 novembre


Infographie : F. Descheemaekere

[latribune.fr]

Les syndicats européens se sont coordonnés pour organiser une"journée européenne d'action et de solidarité" simultanément dans tout le sud de l'Europe.

Espagnols, Italiens, Portugais, Grecs ou Français, tous sont appelés à faire entendre leur voix contre l'austérité en Europe ce mercredi 14 novembre. La Confédération européenne des syndicats (CES) incite à faire grève de façon coordonnée pour davantage de poids face aux pouvoirs politiques en place. En France, plus de 130 manifestations et rassemblements sont prévus. "C'est la première fois dans l'histoire de l'Europe qu'aura lieu une mobilisation d'une telle ampleur simultanément dans nombre de pays", se félicitait mardi la CGT.
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mardi 13 novembre 2012

Social. L’Europe entre rigueur et colère


Infographie : F. Descheemaekere
[Le Progrès]

Demain, « l’Europe d’en bas » descendra dans la rue pour dire non à l’austérité et aux licenciements. En France, des manifestations unitaires sont prévues dans tout le pays. Les Slovènes, eux, remettront « ça » dès samedi contre les baisses de salaire des fonctionnaires et les réductions des aides sociales. En Grèce, la contestation a repris de plus belle avec l’adoption d’un énième plan de rigueur pour 2013.

La crise prend une dimension sociale flagrante. Et au Portugal, ce sont les poètes, qui, après les militaires samedi, ont écrit leur colère hier à l’occasion de la venue de la chancelière Angela Merkel : « Viendra le jour où les peuples n’auront plus rien à manger, à part les riches ». « La crise a déjà pris une dimension sociale flagrante avec le développement du chômage, de la pauvreté et de la précarité. On ne sait pas jusqu’où on pourra accepter une situation sociale qui se dégrade comme cela », analyse Christophe Blot, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques. D’autant qu’aucune embellie économique n’est annoncée avant 2014. L’affaiblissement de la croissance dans les grands pays va se poursuivre dans les prochains mois, notamment en zone euro, prévoit l’OCDE dans ses dernières prévisions publiées hier. Bruxelles partage le même pessimisme et a déjà annoncé une nouvelle zone de turbulences en 2013 : croissance en berne (+0,1%), dérapages budgétaires et un chômage record de près de 12 %.
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Le "made in France" et ses limites industrielles

Infographie : F. Descheemaekere
[Le Monde.fr]

La photo d'Arnaud Montebourg posant en "une" du magazine du Parisien en marinière avec une montre française et un produit ménager tricolore n'a pas fini de faire des vagues. Le ministre du redressement productif voudrait remettre au goût du jour le "made in France", au point d'envisager la création de rayons consacrés aux produits français dans les supermarchés. Est-ce le retour du "patriotisme économique" exalté aussi en 2005 par Dominique de Villepin ?

Pascal Lamy, le directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a tiré le signal d'alarme en redoutant que l'on glisse du "patriotisme économique " au "protectionnisme économique". L'ancien directeur de cabinet de Jacques Delors avait déjà jugé que la "démondialisation", prônée par M. Montebourg il y a un an au moment de la primaire socialiste, était "un concept réactionnaire". Pour M. Lamy, qui l'a redit, dimanche 11 novembre, à l'émission "Internationales TV5 - Le Monde", "l'économie mondiale suppose que, pour bien exporter, vous importiez plus". A l'heure où les chaînes de production se sont globalisées, "freiner vos importations revient à pénaliser vos exportations", insiste-t-il. Le "made in France" est-il ringard ?
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lundi 12 novembre 2012

L'austérité, un remède pire que le mal



[Myeurop]

Hier adeptes de la plus stricte rigueur budgétaire, les économistes du FMI sont désormais formels: l'austérité drastique prescrite en Europe est un remède pire que le mal. Elle tue inexorablement les pays malade de la dette. La raison: le ratio entre baisse des dépenses publiques et croissance servant de référence aux économistes est faux. Explications.

Les économistes du FMI ont tourné casaque. Ils ne prônent plus l'austérité à tous crins. Cette révolution idéologique s'est faite progressivement. Le temps n'est plus où les experts fonds monétaire préconisaient une stricte orthodoxie monétaire à l'allemande. Dominique Strauss-Kahn, dès son arrivée à la tête de l'organisation internationale en 2007 avait mis en garde les Etats les plus lourdement frappés par la crise de la dette et leurs partenaires européens. Il faut, certes, mettre en œuvre une politique de désendettement, mais aller plus vite que la musique c'est foncer dans le mur. Chi va piano, va sano. Analyse partagée, peu ou prou, par Christine Lagarde, qui lui a succédé à la direction du FMI. Fait nouveau, cette évolution fondamentale du Fonds monétaire repose désormais sur un ratio économique tangible.
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vendredi 9 novembre 2012

Mario Draghi : aucune reprise économique cette année


Infographie : F. Descheemaekere

[Euractiv]

L’économie de la zone euro montre peu de signes de reprise avant la fin de l’année malgré l’assouplissement des conditions du marché financier. C’est ce qu’a déclaré jeudi (8 novembre) Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, après que les taux d’intérêt ont été maintenus à leurs plus bas niveaux historiques.

The ECB held its main rate at 0.75%, deferring any cut in borrowing costs while it waits for a cue to use its new bond-purchase programme. That wait may be prolonged after Spain successfully completed its 2012 funding at affordable rates on capital markets on Thursday. The central bank has said it is ready to buy bonds of debt-strained governments such as Spain and Italy once they sign up to a European bailout programme with strict conditions, under a programme dubbed Outright Monetary Transactions (OMTs). So far no request has been made, but the announcement alone has calmed markets. "Economic activity in the euro area is expected to remain weak although it continues to be supported by our monetary policy stance and financial market confidence has visibly improved on the back of our decisions," Draghi told a news conference.
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Le FMI redoute que l'austérité en Europe ne devienne "socialement intenable"


Infographie : F. Descheemaekere

[Le Parisien]

Le FMI redoute que l'austérité en cours dans certains pays européens ne devienne "politiquement et socialement intenable" à l'heure où la protestation contre les plans d'économies continue en Grèce et au Portugal, selon un rapport publié jeudi. 

Il y a "un risque que l'austérité devienne politiquement et socialement intenable dans les pays de la périphérie" de la zone euro (Grèce, Portugal, Espagne), a indiqué le Fonds monétaire international dans une synthèse rédigée à l'occasion du récent sommet du G20 au Mexique. "Il faudra encore des années pour mener à bien les réformes budgétaires et structurelles" dans ces pays, prévient le Fonds.
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