Le président de la Commission européenne, dans un discours pugnace à Strasbourg, a plaidé pour une gouvernance de l'euro au-dessus des intérêts de chaque pays.
Alors qu'ils l'attendaient le fusil chargé, les eurodéputés ont été plutôt agréablement surpris par la fermeté du discours sur l'état de l'Union prononcé hier à Strasbourg par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. « Pour la première fois, on a eu l'impression qu'il enfilait enfin le costume de sa fonction », soulignait hier le député européen français Alain Lamassoure. José Manuel Barroso a fermement pointé les dangers des réponses populistes à la crise de confiance qui mine l'Union européenne et ses réalisations. Mais surtout, il a pour la première fois plaidé clairement pour davantage de pouvoirs pour la Commission européenne,