[latribune.fr avec agences et l'Echo (Bruxelles)]
Le plan adopté cette nuit s'élève à 237 milliards. Mais l'addition sera aussi très lourde pour la population grecque, qui devra consentir de lourds sacrifices. A noter que la Grèce aura coûté plus de 350 milliards aux institutions internationales, à l'UE et aux banques.
L'accord négocié avec les créanciers privés de la Grèce prévoit une décote de 53,5% de la valeur initiale des obligations qu'ils détenaient, qui correspond à l'effacement de 107 milliards de dette, selon un communiqué publié mardi par le comité des créanciers privés de la Grèce. Au terme d'une nouvelle négociation marathon, les créanciers privés ont consenti à augmenter encore leur participation au second plan de soutien à la Grèce, alors que la décote prévue était jusqu'ici fixée à 50%. Les pertes réelles dans leurs comptes pour les créanciers privés seront supérieures à 70%.
Le plan comprend d'une part un volet d'aide publique, des prêts pour l'essentiel, à hauteur de 130 milliards d'euros jusque fin 2014, après un premier programme de soutien en faveur du pays décidé en mai 2010 qui avait atteint déjà 110 milliards d'euros. L'autre volet porte sur un effacement de la dette de la Grèce détenue par ses créanciers privés, banques et fonds d'investissement.
Lire : latribune.fr
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire