Infographie : François Descheemaekere |
Eric Walther, directeur-adjoint de la rédaction
La Grèce survit dans un chaos politique à trois semaines d'élections dont on peut craindre qu'il sorte le pire, c'est-à-dire rien. Et l'Espagne marche depuis plusieurs jours au bord d'un précipice bancaire dont nul ne semble connaître la profondeur, puisque le gouvernement Rajoy est littéralement saisi par l'ampleur du désastre. Au point de se livrer à des acrobaties financières à faire tomber en catalepsie le moindre employé de la Bundesbank. Pensez ! L'Etat s'apprêterait à émettre de la dette souveraine pour recapitaliser, disons plutôt tenter de sauver, Bankia à hauteur de...on verra bien, car cela semble changer de 24 heures en 24 heures. Et pourtant. Pourtant, en d'autres temps, (en fait, il y a six mois) les dirigeants européens sonneraient toutes les alarmes, un sommet serait convoqué en urgence, les marchés s'affoleraient. Bref, tout le tremblement.
Et là, silence sur les ondes politiques à l'exception de Christine Lagaffe qui s'est improvisée contrôleur fiscal en chef, en déclarant au Guardian que « les Grecs devraient commencer par s'entraider collectivement en payant tous leurs impôts » et que ses pensées compassionnelles allaient ces temps-ci « davantage aux enfants du Niger ».
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