Infographie : F. Descheemaekere |
[Presseurop / The Guardian Londres]
José Manuel Barroso, Herman Van Rompuy et aujourd'hui, un groupe de onze ministres des Affaires étrangères, tout le monde semble considérer que la solution pour sortir de la crise passe par une plus grande intégration. La Grande-Bretagne, elle, continue de faire bande à part, et le fossé qui la sépare de l'UE risque bien de devenir infranchissable, écrit le spécialiste des questions européennes du Guardian.
Il est impossible de savoir quand et comment tout cela va se terminer. Mais au fil des semaines, alors que l’Europe s’enlise dans sa crise la plus grave, il devient de plus en plus évident que la Grande-Bretagne et le reste de l’Union européenne s’orientent dans des directions nettement différentes. Les esprits y ayant été préparés par près de trois ans de crise de l’euro, Berlin réclame depuis des mois que l’on revienne sur les traités de l’UE afin de favoriser une grande mise en commun – ou un abandon, c’est une question de point de vue – de la souveraineté nationale pour ouvrir la voie à fédéralisation de la zone euro. Cela reviendrait à mettre en place un gouvernement central pour dix-sept pays, et peut-être plus, qui se verrait doté de pouvoirs dans le domaine fiscal et budgétaire. Ce dont Londres ne veut pas entendre parler.
Isolement de Londres
La semaine dernière, la Commission européenne a approuvé le projet allemand, tout en dévoilant une législation problématique qui fait de la BCE le gendarme du secteur bancaire de la zone euro. Et la Grande-Bretagne ne veut pas en être non plus.
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