Infographie : F. Descheemaekere |
[La Croix]
L’Union européenne, qui ambitionne de construire un « espace européen de l’enseignement supérieur », encourage la mobilité des étudiants. La reconnaissance accrue des diplômes et l’harmonisation des cursus permettent désormais aussi aux étudiants de franchir les frontières pour s’inscrire directement dans une université étrangère, après « étude de marché » des meilleures offres de formation. En Belgique et aux Pays-Bas, certaines filières se disent victimes du « shopping universitaire » et réclament des mécanismes de correction.
Étudiants frontaliers, orthophonistes français diplômés en Belgique, Allemands et Britanniques issus de l’enseignement supérieur néerlandais…, pour encourager la mobilité professionnelle, l’Europe ne tolère plus aucune discrimination fondée sur la nationalité en termes de mobilité d’apprentissage. Outre les programmes d’échanges interuniversitaires, des étudiants de plus en plus nombreux choisissent chaque année de s’inscrire directement dans une université étrangère pour y commencer une formation. Contrairement à la « mobilité Erasmus », aisément quantifiable grâce à la centralisation européenne des données statistiques, cette mobilité « individuelle » est dispersée, inégale et mal quantifiée.
En Belgique et aux Pays-Bas, l’augmentation constante d’étudiants de pays limitrophes dans certaines filières suscite un débat.
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