par Mark Leonard, directeur de l'European Council on Foreign Relations
Rendons-nous à l'évidence : aujourd'hui, les marchés internationaux ne misent pas contre l'euro. Ce qu'ils mettent à l'épreuve, c'est la viabilité du projet européen lui-même. Mardi 16 août, la rencontre franco-allemande a rappelé qu'à force de prescrire des placebos (et en refusant notamment d'envisager l'émission d'euro-obligations), nos dirigeants politiques ont perdu toute crédibilité. Les propositions Merkel-Sarkozy ne sont qu'un pansement de plus destiné à camoufler les désaccords au sein du principal tandem politique européen. Elles se contentent de temporiser, de traiter les symptômes, sans véritablement remédier aux défauts structurels de l'Union européenne (UE).
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire