Dans un climat de panique, lié à leur impuissance à dénouer la crise grecque et à stopper sa contagion dans la zone euro, des gouvernements évoquent à nouveau l'hypothèse d'une sortie de la Grèce.
Le jugement de la Cour constitutionnelle de Karlsruhe a apporté un - bref ? -répit aux gouvernements européens et aux marchés. Il valide en effet les aides à la Grèce et le Fonds européen de stabilité (FESF) qui permettra de secourir les Etats en difficulté financière (voir ci-contre). Pour autant, jamais les dirigeants de la zone euro n'ont paru aussi déstabilisés et hésitants face à la crise qui les frappe.
La tension est à son comble non seulement entre les pays riches et vertueux d'un côté et les plus endettés de l'autre, mais aussi au sein des alliances politiques au pouvoir dans les grandes capitales européennes. La solidarité affichée tant bien que mal jusqu'ici se fissure ouvrant la voie à toutes les options y compris les plus radicales pour l'avenir de la zone euro.Lire dans lesechos.fr
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