L'ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, a jugé aujourd'hui indispensable de maintenir la Grèce dans la zone euro pour éviter une contagion à d'autres pays.
"Si la Grèce quitte l'euro, c'est l'effet domino, le lendemain les marchés vont s'intéresser davantage aux autres pays, ce que l'Allemagne appelle 'l'olive zone', l'Espagne et l'Italie notamment", a-t-il déclaré lors de l'émission Question d'infos LCP-Le Monde-AFP-France Info-Dailymotion. "Sauver le soldat grec, c'est sauver l'euro", a ajouté l'ancien ministre des Finances (1981-1984) et président de la Commission européenne (1985-1994).
La fin de la monnaie unique signerait selon lui "la fin d'une certaine idée de l'aventure européenne". Jacques Delors a eu des mots sévères pour les dirigeants français et allemand Nicolas Sarkozy et Angela Merkel dans la conduite des affaires de la zone euro.
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