La monnaie unique est tellement en crise et son avenir est tellement compromis que les banques centrales du monde entier continuent à en acheter et à se délester de leurs dollars. Selon les statistiques publiées hier par le Fonds monétaire international, la part de l’euro dans les réserves de change (10.000 milliards de dollars soit plus 20 % en un an) a progressé de 2,5 % entre le 31 mars et le 30 juin 2011 et représente désormais 26,7 % de l’ensemble. Il est intéressant de noter qu’au premier trimestre 2011, la part de l’euro avait diminué de 1,1 %, ce qui correspond au moment de la chute du Portugal.
La part du billet vert, elle, continue de reculer, à 60,2 %, au plus bas depuis 1995. Les autres monnaies arrivent loin derrière : livres sterling (4,2 %), yens (3,9 %), francs suisses (0,1 %) et autres monnaies (4,9 %). La monnaie unique est bien sûr soutenu par son cours élevé, bien peu compatible lui-aussi avec celui d'une monnaie "moribonde", comme l'avait écrit un éditorialiste du Monde il y a un an.
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