Sauvée de la banqueroute il y a moins d'un an, assommée par un pan d'austérité sans précédent, l'Irlande se relève. La croissance repart et une fiscalité toujours très avantageuse attire des entreprises comme Twitter. Mais, le système bancaire, point faible du "tigre celtique", reste très mal en point.
Twitter s'apprête à établir son nouveau siège européen à Dublin. Moins d'un an après avoir sollicité un plan d'aide de 85 milliards d'euros, l'Irlande attire de nouveaux les entreprises, séduites par une fiscalité toujours très avantageuse. « L'Irlande est populaire. Twitter va établir un siège international à Dublin », s'est félicitée l'Agence irlandaise pour le développement industriel... dans un tweet. "C'est une grande victoire [qui] confirme notre statut de capitale européenne d'internet", a salué le ministre irlandais de l'Emploi, Richard Bruton. De nombreux groupes de hautes technologies ou informatiques - Dell, Facebook, Google, Intel ou encore Microsoft - sont en effet déjà implantés en Irlande, où le taux d'imposition des sociétés est de seulement 12,5%, l'un des plus faibles en Europe.
L'éclatement de la bulle immobilière et la déroute de son système bancaire avaient précipé Dublin dans la crise. L'Irlande n'est pas encore tirée d'affaire, mais elle est parvenue en un an à réduire des 2/3 son déficit - affiché à plus de 30% du PIB en 2010. L'objectif annoncé est de retrouver des finances équilibrée à l'orée de 2013. Après une cure d'austérité drastique, le pays se relève... doucement.
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