vendredi 17 février 2012

Crise grecque - La thérapie mortelle de Bruxelles

[Presseurop avec Die Zeit Hambourg]

L’Eurogroupe vient de reporter sa décision d'une nouvelle aide à Athènes, exigeant de nouvelles garanties politiques à la mise en oeuvre des plans d'austérité. Mais plutôt que des coupes brutales, ce sont d'une restructuration et de la solidarité de ses partenaires dont le pays aurait vraiment besoin, clame Die Zeit. 

Dernières nouvelles d’une Europe divisée : pour la première fois, les exportations allemandes atteignent les 1 000 milliards d’euros. La conjoncture est au beau fixe, les revenus fiscaux augmentent, le chômage décroît. [le syndicat] IG Metall, face aux bons résultats des entreprises, réclame une hausse de 6,5% des salaires. L’Allemagne, Ile des Bienheureux. Venons-en à la Grèce, un pays en plein bouleversement, précipité dans l’abîme. Le gouvernement de transition décide, sous la pression de la troïka (UE, BCE,FMI), d’imposer un nouveau train de mesures d’économies draconiennes.
Les salaires devraient baisser de 20 à 30%. 150 000 personnes devraient être licenciées d’ici 2015 dans le service public. L’économie s’effondre, elle devrait encore reculer d’au moins 8% cette année. Et le pays n’est toujours pas à l’abri de la faillite.

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