[Slate.fr]
Le Parlement a voté oui à l'austérité mais la rue non, face à une troïka UE-BCE-FMI exaspérée et des économistes divisés. De quelles solutions la Grèce dispose-t-elle encore?
Est-ce que la Grèce est «conduite à la mort», comme l’a dit le compositeur Mikis Theodorakis, qui avait rejoint les manifestants, dimanche 12 février, dans les rues d’Athènes? Les Européens demandent-ils trop d’austérité au pays? Voilà maintenant cinq ans qu'il est en récession, faut-il encore continuer dans cette politique «à l’allemande»? Politiquement, la réponse est double. Dans la rue, c’est non. Et un non désormais violent, avec tous les risques de dérapages que les mois qui viennent nous réservent. Au Parlement, ce fut oui au plan d'austérité.
Finalement oui, en fin de soirée dimanche, par 199 voix sur un total de 300 députés. Le leader de la Droite nouvelle Antonis Samaras comme George Papandreou du Pasok (socialistes) avaient menacé leurs élus d’exclusion s’il ne votaient pas oui.
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