Infographie : François Descheemaekere |
Durant la campagne présidentielle française, les enjeux économiques de la construction européenne ont été replacés au centre du débat public. Le Traité européen, que le nouveau Président de la République a très clairement annoncé vouloir renégocier, laisse émerger une polémique à tendance manichéenne : croissance contre austérité, solidarité contre sanction, union budgétaire contre règles communes et discipline concertée… deux concepts européens aux antipodes se cristallisent, comme si le premier représentait l’Europe des citoyens contre le second, celui des experts et des gouvernements.
Si elle n’a pas été véritablement formulée en ces termes, la problématique sous-jacente réside dans la méthode pour atteindre la prospérité en Europe, au-delà du simple redressement, et pour anticiper les crises, plutôt que de s’en remettre au principe d’action-réaction et aux plans de sauvetage. Dans ce contexte, les observateurs européens s’accordent à penser que le nouveau « couple » franco-allemand doit donner une impulsion, dans l’intérêt du règlement de la crise économique et de la réconciliation des citoyens avec l’Europe.
Quelles sont donc les différences et les points communs dans les approches française et allemande du rôle de dans l’économie, et dans quelle mesure sont-elles susceptibles de converger ?
Lire : taurillon.org
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