Infographie : François Descheemaekere |
Le sommet de la Terre s’est soldé par un échec. Mais François Hollande s’y est déclaré déterminé à reprendre le projet de taxe sur les transactions financières, au moins à l’échelle européenne. Ça tombe bien: la Commission de Bruxelles travaille aussi dans cette direction.
Le sommet de la Terre à Rio ne pouvait accoucher que d’une souris. L’échec de celui de Copenhague en 2009, torpillé par la crise qui faisait passer les objectifs environnementaux à la trappe, avait donné un coup d’arrêt à une mécanique vertueuse qui avait été déclenchée en 1992 par les altermondialistes, au premier sommet de Rio. Le gel des engagements dans la capitale danoise risquait d’enrayer toute reprise de l’action internationale pour l’environnement. A Rio+20, les craintes se sont confirmées: l’avenir de la planète ne mobilise plus alors que les objectifs n’ont pas été atteints. C’est l’échec, matérialisé par l’absence des dirigeants des grands pays qui ont ainsi manifesté soit leur désintérêt, soit leur impuissance; le résultat est le même. Seul François Hollande parmi ces dirigeants a fait le voyage de Rio. Il a constaté, dans son allocution, que les résultats de Rio+20 étaient «en dessous de nos responsabilités et de nos attentes».
Parmi les déceptions, l’une concerne les «financements innovants»; en l’occurrence, la création d’une taxe sur les transactions financières (TTF) affectée au développement écologique et à la réduction des inégalités entre pays riches et pays pauvres. Taxe qui, par ailleurs, fait partie des 60 propositions de François Hollande dans sa bataille pour l’Elysée.
Lire : slate.fr
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