Infographie : F. Descheemaekere |
[Le Monde]
Lorsqu'il était gouverneur de la province du Guangdong à la fin des années 1970, Xi Zhongxun, qui avait mené la lutte révolutionnaire aux côtés de Mao un demi-siècle plus tôt, fit un constat : il faut s'ouvrir pour prospérer. Il fut de ceux qui portèrent ce conseil à Deng Xiaoping, l'homme à qui la Chine doit d'être, trois décennies plus tard, la deuxième économie de la planète.
Son fils, Xi Jinping, serait bien inspiré de suivre l'enseignement paternel. A la veille de sa montée à la tête du parti unique, dans quelques semaines, et de l'Etat chinois, au printemps 2013, les appels à une nouvelle vague de réformes économiques se multiplient. L'éventail s'étend de la suggestion bienveillante à la critique acerbe, avec pour point commun de s'interroger sur la mainmise de l'Etat. Sa puissance était le moteur des réformes et la clé du succès chinois voilà une décennie, lorsque Hu Jintao et Wen Jiabao sont arrivés aux affaires. Son omniprésence est aujourd'hui devenue une charge pour la croissance. L'équipe sortante a su investir dans les infrastructures, essentielles, et le logement social, des projets qui ont contribué à la traversée maîtrisée de la tempête des cinq dernières années.
Mais le Parti communiste a profité de ce mouvement pour se renforcer et il est aujourd'hui réticent à lâcher du lest du fait d'"intérêts particuliers",
Lire : lemonde.fr
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