Infographie : F. Descheemaekere |
[Slate.fr]
Feu vert de la Cour constitutionnelle allemande, victoire des pro-traités aux Pays-Bas, projet de fusion EADS-BAE... La semaine dernière a été féconde en bonnes nouvelles pour le continent, mais la crise n'est pas finie.
Pour la première fois depuis le début de la crise dite des dettes souveraines, nous venons de vivre une bonne semaine pour l’Europe. Qu’on en juge! Tout avait commencé avec Mario Draghi et son annonce de rachat de titres des Etats en difficulté, en tant que de besoin. Traduction concrète d’une annonce antérieure selon laquelle la Banque centrale européenne ferait reculer la spéculation contre la zone euro. Puis il y a eu successivement: la décision de la Cour suprême allemande, les fameux juges de Karlsruhe, validant le mécanisme européen de sécurité, acceptant donc la solidarité qu’il implique et renvoyant les adversaires allemands de l’euro à leurs incantations. Il y eu aussi, en milieu de semaine, le surprenant et bienvenu discours du président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso, qui s’est soudain souvenu qu’il disposait d’un poste important.
Signe que le rapport des forces est en train de changer: il s’est remis à faire de la politique. Le président Barroso a donc ressorti de son chapeau une proposition politique, celle d’une fédération d’Etats-nations, concept élaboré en son temps par Jacques Delors.
Lire : slate.fr
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire